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VSS 1-2

Bund soll sich über NAF am Betrieb und Unterhalt der Gemeindestrassen beteiligen Diese statistischen Ausführungen verdeutlichen dreierlei: Erstens ergibt es aufgrund der sehr heterogenen Aus- gangslage keinen Sinn, in der ganzen Schweiz die gleiche, vom Bund vorgegebene Strassenstrategie zu verfolgen. Zweitens werden Kantone und Gemeinden kaum darum herum kommen, sich im Verkehrsbereich Gedanken über neue Finanzierungsmodelle (z. B. Spezialfinanzierungen) zu machen und zu prüfen. Drittens soll der Bund im Rahmen des NAF angehalten werden, einen namhaften Beitrag an die kantonalen und kommunalen Verkehrsausgaben zu leisten. Germann: «Ein solcher Beitrag sollte mittel- und langfristig nicht nur für Investitionen – wie aktuell in den Agglomera- tionsprogrammen vorgesehen –, sondern ebenfalls für die Betriebs-, Unterhalts- und Substanzerhaltungskosten vorgesehen werden.» Denn letztlich dürfte es im Interesse des Bundes sein, so Germann weiter, dass es zwischen den Nationalstrassen und den Kantons- und Gemeindestrassen zu keiner Finanzierungszäsur – mit entsprechend uner- wünschten Folgewirkungen – komme. Erschwerend hinzu kommen für die Gemeinden zusätzliche Herausforderungen, die ihre ohnehin schon klammen Kas- sen weiter strapazieren werden: gesetzlich vorgeschriebene Lärmsanierungen, Schutzinfrastrukturen vor allem in Berg- gebieten wegen erhöhten Gefahren (Klimawandel) oder ein immer anspruchsvollerer Winterdienst. Germann fordert des- halb: «Um das Strassennetz einer Gemeinde mittelfristig pro- fessionell bewirtschaften zu können, sind genaue Kenntnisse über das kommunale Strassennetz (Inventarisierung), dessen Wiederbeschaffungswert und jährlichen Wertverlust sowie über den Strassenzustand unerlässlich.» In kaum einer Gemeinde werde es jedoch in der heutigen Finanzsituation möglich sein, den jährlichen Wertverzehr durch die werterhaltenden Massnahmen voll zu kompensie- ren, «obwohl dies aus längerfristiger Sicht notwendig wäre, um das Strassennetz ohne Hypotheken für kommende Ge- nerationen zu bewirtschaften.» Den Gemeinden bleibt nichts anderes übrig, als entweder Abstriche bei anderen Gemein- deaufgaben zu machen, die Steuern zu erhöhen oder aber sich zu verschulden. Gemeinden brauchen taugliche Werkzeuge Gerade für eine gut abgestimmte Koordination mit den an- deren Infrastrukturen braucht es aber dringend langfristige Planungen und strategische Überlegungen. «Die generelle He- rausforderung für Städte und Gemeinden wird darin liegen», sagt Germann, «den Nutzen einer umfassenden Infrastruktur- strategie zu erkennen und diese zu erarbeiten. Hierfür müs- sen die Gemeinden zwingend von Bund, Kantonen und Fach- kreisen in ihren Bemühungen mit praxis- und miliztauglichen Werkzeugen, Anleitungen und Dienstleistungen unterstützt werden. Das nächstens erscheinende Handbuch ‹Kommuna- les Infrastrukturmanagement› ist ein erster Schritt in diese Richtung.» Rolf Leeb La Confédération doit participer à l’exploitation et à l’entretien des routes communales par l’intermédiaire du NAF Ces éléments statistiques expliquent trois choses: Premièrement, il n’est pas judicieux de mettre en œuvre une même stratégie routière dans toute la Suisse, prescrite par la Confédération, en raison de situations initiales très hétéro- gènes. Deuxièmement, les cantons et les communes devront inévi- tablement envisager et examiner de nouveaux modèles de financement dans le domaine des transports (p.ex. finance- ments spéciaux). Troisièmement, la Confédération devra être incitée à appor- ter une contribution notable aux dépenses de transport can- tonales et communales, dans le cadre du NAF. M. Germann: «Une telle contribution devrait être conçue, à moyen et long terme, non seulement pour réaliser des investissements – comme c’est actuellement prévu dans les programmes d’agglomération –, mais aussi pour assurer les coûts d’exploitation, d’entretien et de maintien de valeur.» Car au final, poursuit M. Germann, ce devrait être dans l’intérêt de la Confédération qu’il n’y ait pas de césure de financement entre les routes nationales et les routes cantonales/commu- nales – avec les effets indésirables correspondants. Pour les communes, la situation est encore aggravée par des défis supplémentaires qui grèveront davantage leur budget déjà serré: les travaux d’assainissement acoustique des routes, prescrits par laLoi,lesinfrastructuresdeprotection,notammentdansleszones montagneuses, en raison de l’augmentation des risques (change- ment climatique), ou un service hivernal de plus en plus exigeant. M. Germann demande donc: «Pour pouvoir gérer le réseau routier d’une commune de manière professionnelle à moyen terme, il est indispensable de disposer de données précises sur le réseau routier communal (inventaire), sa valeur de remplacement et sa dépréciation annuelle, ainsi que sur l’état des routes.» Vu la situation financière actuelle, peu de communes auront tou- tefois la possibilité de compenser pleinement la dépréciation an- nuelle par des mesures de maintenance, «bien que cela serait né- cessaire à plus longue échéance pour gérer le réseau routier sans grever d’une hypothèque les futures générations». Les communes n’ont pas d’autre choix que de faire des sacrifices sur d’autres dépenses communales, d’augmenter les impôts ou de s’endetter. Les communes ont besoin d’outils efficaces Mis pour une coordination bien harmonisée avec les autres in- frastructures, il faut justement mettre en œuvre d’urgence des planifications à long terme et des considérations stratégiques. Selon M. Germann, «le défi général à relever pour les villes et les communes consistera à comprendre l’intérêt d’une vaste stratégie d’infrastructure et de l’élaborer. Pour ce faire, elles devront impérativement être soutenues dans leurs efforts par la Confédération, les cantons et les professionnels, par des outils, des instructions et des services utilisables dans la pratique et compatibles avec le système de milice. Le manuel ‹Gestion des infrastructures communales›, à paraître prochainement, est un premier pas dans cette direction.» Rolf Leeb thema | thème14 strasseundverkehrNR.1-2,Januar/Februar2014 routeettraficNo 1-2,Janvier/Février2014

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