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VSS 1-2

2 | Dr. Benedikt Koch, Geschäftsführer Infra, forderte an der Infra-Tagung in Luzern eine neue Art der Zusammenarbeit in der Baubranche (Foto: Infra). 2 | Dr Benedikt Koch, Directeur d’Infra, a demandé un nouveau mode de collabo- ration dans le secteur de la construction lors de la Journée Infra de Lucerne. ein Klima der Verunsiche- rung und der Angst. Entschei- dungswege werden darum komplizierter und länger. Auf der anderen Seite muss ein Bauunternehmer regelmässig unter den Gestehungskosten offerieren, um an einen Auf- trag zu kommen. Dabei hofft er, dass ein Auftrag durch Ef- fizienzsteigerungen, Bestel- lungsänderungen oder Re- giearbeiten am Schluss doch noch einigermassen aufgeht. Spüren auch die Planungs- und Ingenieursbüros diesen Preiskampf? Ja. Den Ingenieurbüros geht es offenbar nicht viel besser. Vor allem mit öffentlich aus- geschrieben Projekten sind kaum noch kostendeckende Erträge zu erwirtschaften. Kostendruck zwingt die Un- ternehmen normalerweise zu Produktionssteigerungen und Strukturanpassungen. Auch in der Baubranche? Der Kostendruck hat in der Baubranche weder zu einer Strukturanpassung noch zu einer nennenswerten Produk- tivitätssteigerung geführt. Ver- ändert hat sich vielmehr die Art und Weise, wie Bauherren, Pla- ner, Bauleiter und Unternehmer zusammenarbeiten. Begriffe wie «Claim Management», «Nachtragsforderung» oder «Bauablaufstö- rung» gehören heute zum Grundwortschatz jedes Bauherrn, jedes Bauleiters und jedes Bauführers. Einen Vorteil daraus ziehen vor allem die Juristen und ihre Anwaltskanzleien. Kommt hinzu, dass der Baubranche bei Störungen, insbesondere bei den ständig wachsenden Staustunden, gerne der Schwarze Peter zugeschoben wird. Zu Recht? Die Staus haben tatsächlich zugenommen. Im Jahr 2012 wur- den auf dem Nationalstrassennetz fast 20 000 Staustunden registriert. 80 Prozent der Wartezeiten waren aber die Folge von Verkehrsüberlastungen, Baustellen sind nur für 5 Prozent der Staustunden verantwortlich. Das Vorurteil gegenüber der Baubranche ist also schlicht und einfach falsch. Das Image der Baubranche leidet offensichtlich. Das spürt man auch bei der Nachwuchsrekrutierung und im Ausbildungswesen. Was tun Sie dagegen? Wir engagieren uns sehr stark in der Ausbildung wie auch in der Berufswerbung. So betreibt der Fachverband Infra in climat d’insécurité et de peur. Les circuits de décision en deviennent plus complexes et plus longs. D’autre part, un en- trepreneur doit régulièrement faire des offres inférieures à leur coût de revient pour obte- nir un mandat. En l’occurrence, il espère au final retomber à peu près sur ses pieds grâce à des mesures d’augmentation d’efficacité, à des modifications de commande ou à des travaux en régie. Les bureaux d’études et d’ingénieurs subissent-ils aussi cette guerre des prix? Oui. À l’évidence, les bureaux d’ingénieurs ne vont pas beau- coup mieux. Il n’est plus guère possible de générer des reve- nus permettant de couvrir les coûts, surtout avec les projets donnant lieu à un marché public. Normalement, la pression sur les coûts oblige les entreprises à augmenter leur production et à adapter leur structure. Est-ce aussi le cas dans le secteur de la construction? Dans le secteur de la construc- tion, la pression sur les coûts n’a entraîné ni adaptation de structure, ni hausse de pro- ductivité notable. Elle a en revanche modifié la manière dont les maîtres d’ouvrage, les planificateurs, les maîtres d’œuvre et les entrepreneurs coopèrent. Des expressions comme «Claim Management», «demandes d’avenant» ou «perturbation dans le déroulement des travaux» font aujourd’hui partie du vocabulaire de base de chaque maître d’ouvrage, de chaque maître d’œuvre et de chaque conducteur de travaux. Ce sont surtout les juristes et leurs cabinets d’avocats qui en tirent avantage. De plus, on fait volontiers porter le chapeau au secteur de la construction en cas de perturbations, notamment concernant l’augmentation constante des heures d’embouteillage. À juste titre? Les bouchons ont effectivement augmenté. En 2012, on a enregis- tré près de 20 000 heures d’embouteillage sur le réseau de routes nationales. Mais 80 % des temps d’attente étaient dus à des sur- charges de trafic, alors que les chantiers n’étaient responsables que de 5 % des heures d’embouteillage. Le préjugé à l’égard du secteur de la construction est donc tout simplement faux. L’image du secteur de la construction en souffre manifes- thema | thème20 strasseundverkehrNR.1-2,Januar/Februar2014 routeettraficNo 1-2,Janvier/Février2014

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