Please activate JavaScript!
Please install Adobe Flash Player, click here for download

VSS_1_2_2016

fasst. Er kennt die schwierigen Diskussionen mit Eltern und Lehrern, die für drei, vier Kinder einen FGS wollen, mit der Absicht, das Queren der Strasse sicherer zu machen. «Doch die Frage ist nicht, ob sich ein Fussgängerstreifen lohnt oder nicht, sondern, ob sich Minimalmengen sicherheitstechnisch begründen lassen», erklärt Scaramuzza. Forschungen dazu gibt es in der Schweiz nicht, zumal dieses Thema nur mit sehr hohen Kosten ausführlich analysiert werden könnte. Deshalb stützt sich der bfu-Experte auf ausländische Studien und Experten. Er zitiert den bekannten Verkehrspsychologen Amos S. Cohen: «Nur diejenigen Signale können das Fahr- verhalten zielorientiert beeinflussen, die sowohl konkrete als auch verlässliche Informationen enthalten.» Den Zusammenhang zwischen der Fussgänger-Minimalmenge und den Aussagen von Cohen ortet Scaramuzza vor allem bei der Verlässlichkeit: «Angenommen, es gäbe keine Fussgänger- Minimalmenge, dann könnte überall, wo die infrastrukturellen Bedingungen erfüllt sind, ein Fussgängerstreifen markiert wer- den – selbst wenn nur ein Fussgänger pro Tag die Fahrbahn überquert.» Die Auswirkungen wären laut dem bfu-Experten klar: Es gäbe sehr viele kaum begangene FGS. «Das bedeutet, dass die Anforderung bezüglich Verlässlichkeit verletzt würde.» Diesen Zusammenhang bestätigen auch fünf fachlich gut abge- sicherte internationale Forschungsarbeiten. Vier davon kom- men zum einhelligen Schluss: Je mehr Fussgänger eine Strasse queren, desto geringer ist das Risiko, zu verunfallen. Die For- schungsarbeit des renommierten US-Professors Charles V. Zegeer («Safety Effects of Marked Versus Unmarked Crosswalks at Uncontrolled Locations») geht noch einen Schritt weiter: Sie hat bei 2000 Querungsstellen mittels einer komplizierten Formel das Unfallrisiko beim Queren nicht nur in Abhängigkeit der Fussgängermengen berechnet, sondern auch Querungsstel- len mit und ohne FGS in die Forschung miteinbezogen. Seine Schlussfolgerung ist so klar wie prägnant: «Macht keine Fuss- gängerstreifen, wo niemand darübergeht!» Scaramuzza hat persönlich mit Zegeer gesprochen und kommt für die Schweiz zu folgendem Ergebnis: • Es ist davon auszugehen, dass eine sicherheitstechnisch bedingte minimale Fussgängermenge existiert, die bei der Markierung von Fussgängerstreifen nicht unterschritten werden darf. • Der in der neuen VSS-Norm vorläufig festgelegte Wert be- ruht auf einem Experten-Rating und ist sehr tief angesetzt – «weit weg von den Empfehlungen von Zegeer», so Scara- muzza. Der Wert von Zegeer ist rund zehn Mal höher. • Bei der Anordnung von Fussgängerstreifen wird daher dringend empfohlen, den in der Norm festgeschrieben Wert aus Sicherheitsgründen nicht zu unterschreiten. Geschwindigkeiten des motorisierten Verkehrs Während die alte Norm keine klaren Regelungen zur Ge- schwindigkeit machte, gibt es in der neuen Norm klare Aus- sagen zur Möglichkeit der Anordnung eines Fussgängerstrei- fens in Bezug auf die Geschwindigkeit. Grundsätzlich ist ein FGS möglich, wenn die signalisierte Geschwindigkeit oder die V85 (Geschwindigkeit, die von 85 % der Fahrzeuge nicht über- schritten wird) kleiner oder gleich 60 km/h ist. Die V85 soll im- tion controversée. Il connaît les discussions difficiles avec les parents et les enseignants, qui veulent un PPP pour trois ou quatre enfants dans l’idée de sécuriser ainsi la traversée de la chaussée. «Mais la question n’est pas de savoir si un passage piétons en vaut la peine ou non, mais si on peut justifier techni- quement un PPP du point de vue de la sécurité avec un nombre minimal de piétons», explique M. Scaramuzza. Aucun travail de recherche n’a été réalisé dans ce domaine en Suisse, d’autant qu’une analyse approfondie de cette question serait très coû- teuse. C’est pourquoi l’expert du bpa s’appuie sur des études et des spécialistes étrangers. Il cite Amos S. Cohen, psychologue des transports renommé: «seuls les signaux qui contiennent des informations concrètes et fiables peuvent influer de manière ciblée sur le comportement de conduite.» Pour M. Scaramuzza, le lien entre le nombre minimal de piétons et les déclarations de M. Cohen se situe surtout au niveau de la fiabilité: «Admettons qu’il n’y ait pas de nombre minimal de piétons; dans ce cas, un passage piétons pourrait être aménagé partout où les conditions d’infrastructure sont remplies – même si seulement un piéton traverse la chaussée chaque jour.» Selon l’expert du bpa, les incidences seraient claires: il y aurait un très grand nombre de PPP à peine utilisés. «Autrement dit, l’exi- gence de fiabilité serait enfreinte.» Cinq travaux de recherche internationaux bien étayés confir- ment également ce lien, dont quatre parviennent à une conclu- sion unanime: plus il y a de piétons qui traversent une route, plus le risque d’accident est faible. Le travail de recherche du professeur américain de renom Charles V. Zegeer («Safety Ef- fects of Marked Versus Unmarked Crosswalks at Uncontrolled Locations») va encore plus loin: il a utilisé une formule com- plexe pour analyser 2000 emplacements de traversée et calcu- ler le risque d’accident aux traversées en fonction du nombre de piétons, mais il a aussi intégré à son travail les lieux avec et sans PPP. Sa conclusion est claire et nette: «n’aménagez pas de passages piétons là où personne ne traverse!» M. Scaramuzza a parlé en personne avec M. Zegeer et parvient au résultat suivant pour la Suisse: • Il faut partir du principe qu’il existe un nombre minimal de piétons imposé par des raisons techniques, niveau sous lequel il ne faut pas descendre pour le marquage de PPP. • La valeur définie provisoirement dans la nouvelle norme de la VSS repose sur une évaluation d’experts et se situe à un niveau très bas – «loin des recommandations de Zegeer», déclare M. Scaramuzza. La valeur définie par M. Zegeer est environ dix fois supérieure. • Pour la mise en œuvre de passages piétons, il est donc forte- ment recommandé de ne pas appliquer de valeur inférieure à la valeur fixée dans la norme, pour des raisons de sécurité. Vitesse du trafic motorisé Alors que l’ancienne norme ne définissait pas de règles claires concernant la vitesse, la nouvelle norme formule des déclara- tions sans équivoque sur la possibilité de mettre en œuvre un passage piétons en fonction de la vitesse. Par principe, un PPP est possible si la vitesse maximale signalée ou la valeur V85 (vitesse non dépassée par 85 % des véhicules) est inférieure ou égale à 60 km/h. La valeur V85 doit toujours être prise en consi- THEMA THÈME 10 STRASSE UND VERKEHR NR. 1-2, JANUAR-FEBRUAR 2016 ROUTE ET TRAFIC N o 1-2, JANVIER-FÉVRIER 2016

Seitenübersicht