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VSS_1_2_2016

Der turbulente Weg zur neuen Norm Selten hat eine VSS-Norm in der Vergangenheit für so viel Gesprächsstoff gesorgt wie jene zu den Fussgängerstreifen. Ein Blick zurück zeigt den turbulenten Weg dieser Norm. September 2000 Die VSS-Norm SN 640 241 «Fussgängerverkehr; Fussgängerstrei- fen» erscheint und wird als rechtsverbindlich erklärt – der «Start- schuss» für hitzige Diskussionen in Fachkreisen, Politik und Medien. «Beim ASTRA hatten wir über 100 Anfragen, und es gab über 20 parlamentarische Vorstösse zu diesem Thema», erinnert sich Stefan Huonder, Mitglied der VSS-Arbeitsgruppe (AG) «Fuss- gängerstreifen» und Bereichsleiter Verkehrsregeln beim ASTRA. Kritisiert wurden an der bisherigen Norm folgende Punkte: • Die Sicherheit hat sich nicht im erhofften Ausmass verbessert. • Die Norm ist nicht umsetzbar, weil sie zu streng und zu wenig praktikabel ist. Eine Überprüfung der Fussgängerstreifen durch den TCS hat zudem ergeben, dass über die Hälfte mangelhaft sind. 2005 Das ASTRA formuliert ein Anliegen an den VSS betreffend der Lancierung und Durchführung einer Forschung über Fussgän- gerstreifen. Im Dezember 2011 werden die Ergebnisse publiziert. 2007 Das ASTRA hebt die Rechtsverbindlichkeit für einen Teil der Norm auf. 2008 Periodische Berichterstattungs- und Empörungswellen in den Medien: Den Anfang macht die Forderung nach einer Handzei- chenpflicht, die auch auf politischer Ebene diskutiert wird. 2011 Jetzt kommt die Forderung nach Lichtern. Handzeichen sind plötzlich kein Thema mehr. Huonder: «Es gab eine breite Palette an Vorschlägen, wie Fussgängerstreifen zu beleuchten sind.» Viele Gemeinden haben Versuche durchgeführt, Resultate sind jedoch nicht bekannt. «Bei der jeweiligen Lancierung einer Idee gab es immer viel Publicity», so Huonder, «danach hat man aber nie mehr etwas gehört. Das lässt vermuten, dass sie nicht erfolg- reich waren.» 1. Januar 2013 Im Rahmen von via secura wird in Art. 6a «Strassenverkehrsgesetz» im letzten Augenblick ein Passus mit folgendem Wortlaut in die Debatte eingespiesen: «Der Bund erlässt in Zusammenarbeit mit den Kantonen Vorschriften über die bauliche Ausgestaltung von Fussgän- gerstreifen». Das ASTRA präsentiert einen Verordnungsentwurf, der bei den Kantonen zu heftigen Reaktionen führt. Man wolle sich vom Bund keine Vorschriften machen lassen, lautete der Tenor. September 2013 Der Bund beschliesst, keine Verordung zu erlassen. Stattdessen wird bestimmt, die Verpflichtung von Art. 6a in Form einer Norm umzusetzen. Der VSS setzt dazu eine Arbeitsgruppe ein, die sofort die Arbeit für die Erarbeitung einer neuen Norm aufnimmt. Ein Resonanzgremium mit Vertretern aus den Kantonen soll garantie- ren, dass die Kritik an der bisherigen Norm berücksichtigt und die Akzeptanz der neuen Norm erhöht wird. Zudem sollen die Erkenntnisse aus dem Forschungsbericht einfliessen. Sommer 2015 Nur knapp zwei Jahre später ist die neue Norm bereits in der Ver- nehmlassung. «Das war sehr anspruchsvoll. Doch der VSS konnte auf eindrückliche Art beweisen, dass er kurzfristig, schnell und professionell reagieren kann», freut sich Huonder. Januar 2016 Die neue Norm wird präsentiert. Doch der Prozess geht weiter: In den nächsten Monaten soll entschieden werden, ob sie auch als rechtsverbindlich erklärt wird. Le chemin cahoteux qui a conduit à la norme Dans le passé, il est rare qu’une norme de la VSS ait autant constitué matière à discussion que celle portant sur les passages piétons. Un coup d’œil dans le rétroviseur illustre les turbulences traversées par cette norme. Septembre 2000 La norme de la VSS SN 640 241 «Circulation piétonne; passages pour piétons» paraît et elle est déclarée juridiquement contrai- gnante – le «coup d’envoi» de débats houleux dans les milieux spé- cialisés, le monde politique et les médias. «À l’OFROU, nous avons reçu plus de 100 requêtes et il y a eu plus de 20 interventions parle- mentaires sur ce thème», se souvient Stefan Huonder, membre du groupe de travail (GTrav) «Passages piétons» et responsable de la section Règles de la circulation à l’OFROU. Les points suivants ont fait l’objet de critiques dans la norme applicable jusque-là: • La sécurité ne s’est pas améliorée autant qu’espéré. • La norme n’est pas applicable car trop stricte et pas assez prati- cable. En outre, un contrôle des passages piétons réalisé par le TCS a montré que plus de la moitié présentent des défaillances. 2005 L’OFROU formule une requête à l’adresse de la VSS pour le lance- ment et la réalisation d’un travail de recherche sur les passages piétons. Les résultats sont publiés en décembre 2011. 2007 L’OFROU annule la force obligatoire pour une partie de la norme. 2008 Vagues périodiques d’articles et d’indignation dans les médias: tout commence par la demande de signe de la main obligatoire, égale- ment discutée au niveau politique. 2011 Apparition de la demande d’éclairage, le signe de la main n’étant soudainement plus à l’ordre du jour. M. Huonder affirme: «Il y a eu tout un tas de propositions sur la façon dont les passages piétons devaient être éclairés.» Beaucoup de communes ont réalisé des essais, dont on ne connaît cependant pas les résultats. «Chaque fois qu’une idée était lancée, il y avait toujours beaucoup de publi- cité», selon M. Huonder, «ensuite, on n’en a plus jamais entendu parler. Cela laisse à penser qu’elles n’étaient pas fructueuses.» 1er janvier 2013 Dans le cadre de via secura, à l’art. 6a de la «Loi sur la circulation routière», un passage émerge au dernier moment dans le débat politique: «La Confédération, en collaboration avec les cantons, édicte des prescriptions sur l’aménagement des passages pié- tons». L’OFROU présente un projet d’ordonnance qui suscite de vives réactions dans les cantons. Avis général: on ne veut pas se laisser dicter de règles par la Confédération. Septembre 2013 La Confédération décide de ne pas adopter d’ordonnance. En lieu et place, il est décidé de mettre en œuvre l’obligation de l’art. 6a sous la forme d’une norme. À cet effet, la VSS crée un groupe de travail qui commence immédiatement à élaborer une nouvelle norme. Un organe de réflexion avec des représentants des can- tons doit garantir la prise en compte des critiques exprimées à l’encontre de l’ancienne norme ainsi qu’une meilleure accepta- tion de la nouvelle norme. En outre, les conclusions du rapport de recherche doivent être prises en considération. Été 2015 Seulement deux ans plus tard, la nouvelle norme est déjà sou- mise à consultation. «C’était très ambitieux. Mais la VSS a pu prouver de manière impressionnante qu’elle pouvait réagir rapidement et professionnellement», se réjouit M. Huonder. Janvier 2016 La nouvelle norme est présentée. Mais le processus se poursuit: ces prochains mois, une décision sera prise concernant son caractère juridiquement contraignant. THEMA THÈME 8 STRASSE UND VERKEHR NR. 1-2, JANUAR-FEBRUAR 2016 ROUTE ET TRAFIC N o 1-2, JANVIER-FÉVRIER 2016

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