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VSS 3 2016

Ähnliche Entwicklungen sind auch in der Schweiz in der Pipeline oder zum Teil schon umgesetzt, wie das Beispiel in der Agglomeration Luzern (siehe Seiten 24–28) verdeutlicht. Und auch Weidmann ist überzeugt: «Man kann aus dem Ver- kehrssystem Bus unglaublich viel herausholen, wenn man ihm die Infrastruktur dazu gibt.» Eine zusätzliche Chance biete sich, wenn der autonom fahrende Bus Wirklichkeit werde. Längst auch für die Schweiz keine Utopie mehr, wie das Pilotprojekt in Sitten zeigt. Dort will die Postauto AG noch in diesem Frühling zwei elektrisch angetriebene Shut- tles vollautomatisiert durch die Altstadt fahren lassen – ohne Chauffeur, ohne Lenkrad und ohne Gas- und Bremspedal. Mittels Sensoren manövrieren sie mit 20 km/h auf den Zen- timeter genau, sogar nachts. Mitbeteiligt am Projekt ist auch die ETH Lausanne (EPFL). Vorhandene Entwicklungen implementieren Man spricht immer von «zukünftigen» Entwicklungen, die dereinst kommen werden. Fakt ist aber, dass viele dieser In- novationen heute schon vorhanden sind. Was heute oft fehlt, ist die Umsetzung resp. die Nutzung dieser Möglichkeiten, die uns IT-Technologien und Smartphone bieten. Vieles da- von wurde noch gar nicht richtig auf den Verkehr übertra- gen. Vielmehr befinden wir uns meistens immer noch im alten Denkschema von öffentlichem und privatem Verkehr, anstatt uns konsequent auf die individuelle Mobilität aus- zurichten. Mut zum Probieren Wenn die Schweiz die rasante Entwicklung im Bereich der Mobilität nicht verpassen will, braucht es in Zukunft mehr Mut, im Betrieb Neues auszuprobieren. Uns fehlt schlicht die Zeit, um auf «optimale Supersysteme» zu warten, die viel- leicht gar nie auf den Markt kommen werden. l’exemple de l’agglomération de Lucerne (voir aux pages 24–28). M. Weidmann en est convaincu: «on peut tirer énor- mément de ce système de transport par bus si l’on crée l’in- frastructure nécessaire.» Selon lui, si le bus autonome deve- nait une réalité, ce serait une opportunité supplémentaire. Il y a longtemps que ce n’est plus une utopie en Suisse non plus, comme le montre le projet pilote mené à Sion. CarPostal SA veut en effet y faire circuler dans la vielle ville, avant la fin du printemps, deux navettes à motorisation électrique totalement automatisées – sans chauffeur, sans volant, sans pédale d’accélération ni pédale de frein. Des capteurs leur permettront de manœuvrer au centimètre près à 20 km/h, même la nuit. L’EPF de Lausanne (EPFL) participe aussi à ce projet. Mettre en œuvre les développements existants On parle sans cesse des «futurs» développements qui arri- veront un jour. Le fait est que beaucoup de ces innovations existent déjà aujourd’hui. Ce qui manque souvent, c’est leur mise en œuvre, resp. l’utilisation de ces possibilités que nous offrent les technologies de l’information et le smartphone. Beaucoup d’entre elles n’ont pas encore été véritablement transposées au trafic. Nous conservons généralement encore notre vieux schéma de pensée, avec la dichotomie transport public/transport privé, au lieu de nous orienter de façon cohé- rente sur la mobilité individuelle. Le courage d’essayer Si nous ne voulons pas passer à côté de l’évolution ultrarapide qui s’opère en Suisse dans le domaine de la mobilité, il nous faudra à l’avenir faire preuve de plus de courage pour tester concrètement des innovations. Nous n’avons tout simplement pas le temps d’attendre des «super-systèmes parfaits», qui n’arriveront peut-être jamais sur le marché. 11 059782_SV_3_2016_v2.pdf 11 059782_SV_3_2016_v2.pdf 11 29.03.16 11:00 29.03.16 11:00 059782_SV_3_2016_v2.pdf 1129.03.1611:00 29.03.1611:00

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