bim im infrastrukturbau building information modeling (bim) ist eine software- basierte methode, die es erlaubt, planung, bau und betrieb von infrastrukturbauten zu optimieren. bevor ein projekt realisiert wird, wird es digital gebaut und optimiert, bis alles passt – und zwar über den gesamten lebenszyklus. dazu werden alle relevanten daten erfasst, verknüpft und in virtuellen modellen darge- stellt. mit diesen können verschiedene optionen und szenarien simuliert und durchgerechnet werden. diverse planungsschritte werden miteinander verzahnt, und informationen stehen konsistent und tagesaktuell zur verfügung. gibt es verzögerungen oder änderun- gen, so können die konsequenzen für alle bereiche und parteien – und damit für das gesamtprojekt – umge- hend identifiziert, analysiert die auswirkungen auf materialeinsatz, kosten, zeit und ressourcenplanung berechnet werden. auch baulogistik, bestellwesen, unterhalt und rückbau sind von anfang an mitplanbar. alle daten und visuellen modelle werden in einer digita- len dokumentation abgelegt, auf die alle beteiligten zugriff haben. bim ermöglicht es, durch die integrierte und partnerschaftliche arbeitsweise, das bauvorhaben schneller, wirtschaftlicher und nachhaltiger umzuset- zen. dies geht mit einer höheren planungs-, termin- und kostensicherheit einher. zudem ermöglicht bim durch die zielgerichtete übertragung von informationen eine adressatengerechte berichterstattung. in ländern wie den usa und england oder in skandinavien werden mittlerweile etwa drei viertel der grossprojekte mit bim realisiert, in einigen ländern ist bim ausserdem bereits für alle oder grössere öffentliche aufträge pflicht. die eu arbeitet an einem bim-rahmenregel- werk. hierzulande wird bim im tiefbau erst vereinzelt eingesetzt. le bim dans la construction d’infrastructures le building information modeling (bim) est une méthode basée sur un logiciel permettant d’optimiser la planification, la construction et l’exploitation d’ouvrages d’infrastructure. avant la réalisation d’un projet, il est construit et optimisé sous forme digitale jusqu’à ce que tout concorde – et ce, sur l’ensemble du cycle de vie. à cet effet, toutes les données pertinentes sont saisies, reliées entre elles et représentées dans des modèles virtuels. ces modèles permettent de simu- ler et de calculer différents scénarios et options. diverses opérations de planification sont combinées entre elles et des informations cohérentes et actuelles sont à la disposition. en cas de retards ou de modifications, les conséquences peuvent être immédiatement identifiées et analysées pour tous les secteurs et tous les acteurs – et donc pour l’ensemble du projet – les effets sur l’utilisation des matériaux, les coûts, la durée et la planification des ressources sont calculés. même la logistique de construction, les commandes, l’entretien et la déconstruction peuvent être planifiés en même temps dès le début. l’ensemble des données et des modèles visuels sont stockés dans une documentation digitale à laquelle tous les acteurs ont accès. le bim permet de mettre en œuvre plus rapidement, plus économiquement et plus durablement le projet de construction grâce à un mode de travail intégré et basé sur le partenariat. cela va de pair avec une meilleure sécurité dans la planification, les échéances et les coûts. de plus, le bim permet la rédaction de rapports adaptés à l’inter- locuteur grâce à un transfert ciblé d’informations. actuelle- ment, dans les pays comme les états-unis et l’angleterre ou en scandinavie, environ les trois quarts des gros projets sont réalisés avec le bim. de plus, dans certains pays, le bim est déjà obligatoire pour tous les ordres publics ou pour les plus importants. l’ue travaille sur un cadre réglementaire bim. en suisse, le bim n’est utilisé qu’occasionnellement dans les travaux publics. koordinator hätte in mühseliger arbeit wohl eine woche da- für gebraucht. dieses beispiel zeigt, dass der computer einem hilft, schneller fehler zu finden, sie schneller zu beheben und damit auch letztlich schneller zu arbeiten. der verkauf von normen ist ein hauptbestandteil des geschäftsmodells des vss. wenn nun mal alles standardi- siert und in bim-modellen hinterlegt ist, heisst das doch, dass das geschäftsmodell des vss in gefahr ist. es ist nicht zwingend in gefahr, aber es muss sicher ganz stark hinterfragt werden. ist die art, wie der vss heute seine einnahmen generiert, auch noch in zukunft möglich? alte geschäftsmodelle, egal ob in der musik-, film- oder anderen branchen, die von der digitalisierung erfasst wurden, sind am anfang langsam und dann meist sehr schnell verschwunden. die kunst besteht also darin, ein neues geschäftsmodell zu construction car dans les travaux publics, on n’est pas si avancés. nous avons entièrement copié un projet réalisé en suisse dans un modèle bim, avec toutes les erreurs qui exis- taient dans la planification. ensuite, nous avons demandé à l’ordinateur par exemple de trouver tous les puits verti- caux qui ne se trouvaient pas exactement l’un au-dessus de l’autre. après deux, trois secondes, nous avions le résul- tat qui annonçait 80 erreurs et elles avaient été localisées exactement dans le plan. un coordinateur aurait eu besoin d’une semaine d’un travail fastidieux pour cela. cet exemple montre que l’ordinateur nous aide à trouver des erreurs plus rapidement, à les éliminer plus rapidement et donc à travail- ler plus rapidement. la vente de normes est un élément essentiel du modèle commercial de la vss. si un jour, tout est standardisé thema | thème | 9