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der Verbrauch dieses Materials geringer ist als seine Nach- frage.» Auch für Hansruedi Eberhard, Verwaltungsrat bei Eberhard Unternehmungen und Vorsitzender der Kommission für RC- Baustoffe/mineralische Baustoffe beim Aushub-, Rückbau- und Recycling-Verband Schweiz (ARV), ist momentan zuviel Material im Kreislauf. «Deshalb ist es doch nur logisch, wenn man das schlechte Material rausnimmt und entsorgt», sagt der Recycling-Fachmann. Allerdings müsse dann aber darauf geachtet werden, dass der Vollzug auch richtig funktioniere. Denn Entsorgung sei immer auch mit Kosten verbunden. Eber- hard führt zudem einen weiteren Aspekt zum Thema Asphalt- Recycling ins Feld, der oft etwas vergessen werde: «Ausbau- asphalt kann mit höheren Anteilen in RC-Kiesgemisch A ver- wendet werden, als dies in der BAFU-Richtlinie (20 Prozent) vorgesehen ist». Eberhard stützt sich auf jüngst veröffentlichte Forschungsergebnisse, die klar belegen, dass dem RC-Kiesge- misch A bis zu 30 % Ausbauaspahlt beigemischt werden kann und dabei die Qualitätsanforderungen für Fundationsschich- ten immer noch erfüllt sind. Das hat beispielsweise den Kan- ton Zürich als Bauherr zu einem Umdenken bewegt, indem er nun in Zukunft RC-Kiesgemische A unter bestimmten Voraus- setzungen für seine Strassenbauprojekte verwenden wird. Sortenreines Rückbauen als Lösung? Ein Patentrezept, wie verhindert werden kann, dass die Berge von Ausbauasphalt weiter wachsen, gibt es noch nicht. Jüngste Ergebnisse aus der Forschung fokussieren jedoch auf einen wichtigen Aspekt, der sich positiv auf das Recycling von Aus- bauasphalt auswirkt. «Das Problem des heutigen Ausbauas- phalts ist die fehlende Homogenität, weil das Material unter- schiedlicher Herkunft ist», erklärt Dr. Markus Caprez, Leiter Strassenbauforschung am Institut für Geotechnik an der ETH Zürich. «Sortenreines Rückbauen wäre zweifelsohne ein sinn- voller Lösungsansatz.» Auch André-Gilles Dumont von der EPFL sieht hier Handlungs- bedarf: «Das Fräsgut derselben Herkunft müsste auf einem ho- mogenen Haufen gelagert werden. Eine Analyse der Zusam- mensetzungundeineSchätzungderEigenschaftenwürdedann eine Rezeptur gestatten, die eine homogene und kontrollierte Rezeptur gewährleistet.» Und auch Dr. Martin Hugener von der Materialprüfungsanstalt Empa kommt in seinen jüngsten Forschunsprojekten zum gleichen Schluss: «Die Homogenität des Ausbruchasphalts ist essenziell beim Einsatz von hohen Recyclinganteilen.» In seinen Laborversuchen konnte Hugener keine Qualitätseinbussen der mechanischen Eigenschaften durch Zugabe von hohen Ausbauasphalt-Anteilen (bis zu 80 %) nachweisen, auch nicht nach der Alterungssimulation. Sortenreiner Rückbau sei allerdings mit erheblichen Mehrkos- ten verbunden, gibt Caprez zu bedenken. Man müsse sorten- rein abfräsen, sortenrein transportieren und vor allem sorten- rein lagern. «Das führt zwangsläufig zu einem Interessenskon- flikt zwischen Kosten und Nutzen», erklärt Caprez. Aufgrund der ersten Ergebnisse eines laufenden Forschungsprojektes ist er aber überzeugt: Wenn wir das Recycling von Ausbauasphalt optimieren wollen, muss es in Zukunft zwangsläufig in Rich- tung sortenreiner Rückbau gehen.» Hansruedi Eberhard, membre du Conseil d’administration de la société Eberhard Unternehmungen et Président de la Commission chargée des matériaux de construction recyclés/ minéraux auprès de l’association suisse de déconstruction, triage et recyclage (ASR), pense aussi qu’il y a actuellement trop de matériau en circulation. «C’est donc tout à fait logique d’extraire et d’éliminer le mauvais matériau», déclare le spé- cialiste du recyclage. Toutefois, il conviendrait de veiller à ce que la mise en œuvre fonctionne correctement. Car élimination est toujours synonyme de coûts. M. Eberhard évoque en outre un autre aspect du recyclage de l’asphalte, souvent quelque peu oublié selon lui: «Les agrégats d’enrobés peuvent être uti- lisés selon des proportions supérieures à ce que prévoient les normes en vigueur (maxi. 20 %) dans le mélange de gravier RC de type A». En l’occurrence, M. Eberhard s’appuie sur des résul- tats de recherche récemment publiés qui montrent clairement que l’on peut ajouter jusqu’à 30% d’agrégats d’enrobés dans le mélange de gravier RC de type A tout en respectant les exi- gences de qualité imposées pour les couches de fondation. Cela a par exemple incité le canton de Zurich, en tant que maître d’ouvrage, à revoir sa position, puisqu’il utilisera à l’avenir des mélanges de gravier RC de type A dans le cadre de ses projets de construction routière. La déconstruction par catégories de matériaux: une solution? Il n’existe pas encore de solution miracle pour empêcher l’aug- mentation des monceaux d’agrégats d’enrobés. Cependant les derniers résultats de la recherche se focalisent sur un aspect important, qui a une incidence positive sur le recyclage des agré- gats d’enrobés. «Le problème des actuels agrégats d’enrobés est leur manque d’homogénéité, car le matériau est de provenance diverse», déclare le Dr Markus Caprez, directeur de la recherche sur la construction routière à l’Institut Géotechnique de l’ETH de Zurich. «La déconstruction par catégories de matériaux serait sans aucun doute une approche pertinente.» André-Gilles Dumont, de l’EPFL, considère aussi qu’il est néces- saire d’agir: «Les fraisats de même provenance devraient être stockés en un tas homogène. Une analyse de la composition et une estimation des caractéristiques permettraient alors de procéder à une formulation garantissant un mélange homogène et maîtrisé.» Le Dr Martin Hugener, du Laboratoire fédéral d’es- sai des matériaux et de recherche Empa, en arrive à la même conclusion dans le cadre de ses derniers projets de recherche: «L’homogénéité des agrégats d’enrobés est essentielle pour l’utilisation de parts élevées de matériau recyclé. Lors de ses essais en laboratoire, le Dr Hugener n’a constaté aucune perte de qualité au niveau des propriétés mécaniques par adjonction de parts élevées d’agrégats d’enrobés (jusqu’à 80 %), même après une simulation de vieillissement. Toutefois, la déconstruction par catégories de matériaux en- traîne un surcoût considérable, souligne le Dr Caprez. Il faudrait fraiser par catégories de matériaux, transporter par catégories de matériaux, et surtout stocker par catégories de matériaux. «Cela entraîne nécessairement un conflit d’intérêts entre les coûts et l’utilité», explique-t-il. Sur la base des premiers résultats d’un projet de recherche en cours, il est cependant thema thème12 strasseundverkehrNR.4,April2014 routeettraficNo 4,avril2014

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