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VSS 4

Weil es viel kostengünstiger ist, zu verdünnen als zu entsorgen? Das ist sicher ein wichtiger Faktor. Aber wir müssen auch sehen, dass hochbelasteter Ausbauasphalt mit über 20 000 mg/kg im Bindemittel schon heute auf Reaktordeponien abgelagert oder thermisch behandelt werden muss. Die Kantone Basel-Stadt und Basel-Land exportieren ihre hoch belasteten Ausbauasphalte bereits heute zur Verbren- nung nach Holland. Ist dies in der Schweiz nicht möglich? In der Schweiz gibt es noch keine Anlagen, die eine thermische Behandlung von PAK-haltigem Asphalt ermöglichen. Wir hat- ten aber schon zahlreiche Anfragen von Investoren, die eine derartige Anlage in der Schweiz bauen wollten. Und wieso haben sie es nicht getan? Im Moment gibt es keine Sanierungspflicht für Strassen, die teerhaltigen Asphalt enthalten. Erst bei einem Rückbau fällt die Abfallkategorie Ausbauasphalt an, und die Abfallgesetzgebung kommt zur Anwendung. Zudem ist heute eine Verwertung von PAK-haltigem Material bis 20 000 mg/kg im Bindemittel zuläs- sig. Somit haben Investoren keine Garantien, dass genügend Abfälle zur Auslastung einer solchen Anlage anfallen. Die wird aber kommen mit der neuen TVA ... Ja für die Entsorgung des teerhalten Ausbauasphalts, aber es ist ja eine Übergangsfrist von 10 Jahren vorgesehen. Und bis dahin gilt der aktuelle Zustand. Wieso wird in Holland schon seit Jahren aller PAK-haltige Ausbauasphalt verbrannt? Holland hat eine ganz andere Motivation als die Schweiz. Die sind an dem im Ausbauasphalt enthaltenen Kies interessiert, von dem sie – im Gegensatz zur Schweiz – viel zu wenig haben. In dieser Hinsicht kann sich die Schweiz ja nicht beklagen. Wenn Sie antönen, dass die Grenzwerte in anderen Ländern viel strenger sind, haben sie natürlich recht. Die 5000 mg/kg im Bindemittel sind ja kein wissenschaftlich fundiert begründe- ter Wert. Wir haben damals einen Wert definiert, der Ausbau- asphalt als nicht mehr teerhaltig bezeichnet. Die Höhe dieses Grenzwertes wurde so festgelegt, dass es nicht einen riesigen analytischen Aufwand braucht, um ihn zu bestimmen. Im Rah- men der TVA-Totalrevision wurde dieser Wert überprüft, und das BAFU, das seco wie auch die SUVA kamen zum Entscheid, dass der Grenzwert den Vorgaben der Arbeitshygiene genügt. Heute gibt es kantonale Sonderregelungen. Basel-Stadt darf bei grösseren Vorhaben beispielsweise Beläge mit über 20 000 mg/kg PAK im Bindemittel wiederverwenden. Sind in Zukunft solche kantonalen Sonderregelungen ebenfalls zu erwarten? Davon gehe ich nicht aus. Aktuell handelt es sich um eine Richtli- nie, das heisst, die Kantone sind für den Vollzug verantwortlich, und sie können von einer Richtlinie abweichen, wenn sie stich- haltig darlegen können, dass es anders auch geht. Bei der Revi- sion der TVA, die nach einer Übergangsfrist gelten wird, handelt es sich um eine Verordnung, die vom Bundesrat verabschiedet Parce qu’il est beaucoup moins cher de diluer que d’éliminer? C’est un facteur important. Mais nous devons aussi considérer que dès aujourd’hui, les agrégats d’enrobés hautement chargés, ayant plus de 20 000 mg/kg de HAP dans le liant, doivent être stockés dans des décharges contrôlées ou subir un traitement thermique. Les cantons de Bâle-Ville et de Bâle- Campagne exportent dès aujourd’hui leurs agrégats d’enrobés hautement chargés pour les faire incinérer en Hollande. Est-ce impossible en Suisse? En Suisse, il n’existe pas encore d’installation qui permet le traitement thermique d’agrégats d’enrobés chargés en HAP. Mais nous avons déjà reçu de nombreuses demandes d’inves- tisseurs qui veulent construire une telle installation en Suisse. Et pourquoi ne l’avez-vous pas fait? Pour le moment, il n’existe pas d’obligation d’assainissement pour les routes qui contiennent de l’asphalte goudronneux. La catégorie de déchet que sont les agrégats d’enrobés n’est pro- duite qu’en cas de déconstruction; la législation sur les déchets s’applique alors. De plus, la valorisation des matériaux conte- nant jusqu’à 20 000 mg/kg de HAP dans le liant est admise. Les investisseurs n’ont donc aucune garantie qu’il y aura assez de déchets pour exploiter pleinement une telle installation. Mais cela sera le cas avec la nouvelle OTD... C’est vrai pour l’élimination des agrégats d’enrobés goudron- neux, mais une période transitoire de 10 ans est prévue. Jusque- là, la situation actuelle perdurera. Pourquoi tous les agrégats d’enrobés contenant des HAP sont-ils déjà incinérés depuis des années en Hollande? La Hollande a une toute autre motivation que la Suisse. Ils s’in- téressent au gravier contenu dans les agrégats d’enrobés, dont ils manquent beaucoup – contrairement à la Suisse. De ce point de vue, il est vrai que la Suisse ne peut pas se plaindre. Si vous soulignez que les valeurs limites sont beaucoup plus contraignantes dans d’autres pays, vous avez naturellement raison. 5000 mg/kg dans le liant n’est pas une valeur reposant sur des bases scientifiques. Nous avons à l’époque défini une valeur qui correspond aux agrégats d’enrobés non goudron- neux. Ce seuil a été fixé de manière à ne pas nécessiter d’ef- forts d’analyse considérables pour le déterminer. Dans le cadre de la révision totale de l’OTD, cette valeur a été examinée et l’OFEV, le seco et la CNA ont décidé que cette valeur limite était conforme aux prescriptions en matière d’hygiène du travail. Aujourd’hui, il existe des réglementations spéciales can- tonales. Bâle-Ville peut par exemple réutiliser les revête- ments ayant plus de 20 000 mg/kg de HAP dans le liant pour les gros projets. Faut-il s’attendre à l’avenir à d’autres réglementations spéciales cantonales de ce type? Je ne pars pas de ce principe. Aujourd’hui, il s’agit d’une direc- tive, c’est-à-dire que les cantons sont responsables de son exé- cution et qu’ils peuvent déroger à cette directive s’ils peuvent expliquer valablement qu’une autre solution est possible. La révision de l’OTD, qui s’appliquera après une période transi- thema thème16 strasseundverkehrNR.4,April2014 routeettraficNo 4,avril2014

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