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VSS 4

wurde. Diese ist für alle bindend und lässt somit keine solchen Sonderregelungen mehr zu. Deshalb wird auch eine lange Über- gangsfrist in der Verordnungsrevision vorgeschlagen. Mit Inkrafttreten dieser revidierten Verordnung ist damit zu rechnen, dass die Berge von Ausbauasphalt auf den Halden weiter anwachsen werden. Ist das im Sinne einer nachhaltigen Materialwirtschaft? Das hat eigentlich wenig mit den Grenzwerten für PAK zu tun. Wir haben generell ein Mengenproblem, weil einfach mehr Ausbauasphalt anfällt, als dass wiederverwendet werden kann. Deshalb sind wir auch mit ein paar Normen nicht ganz so glück- lich, weil sie die Bauherren beim Einsatz von Ausbauasphalt limitieren, da keiner von ihnen verständlicherweise das Risiko eingehen will, Material einzusetzen, das nicht der Norm ent- spricht. Aus Gesprächen mit der Mischgut-Industrie und der Bauwirtschaft wissen wir aber, dass heute deutlich höhere An- teile von Ausbauasphalt in den Mischgütern verwendet werden könnten, als dies in den aktuellen Normen vorgesehen ist. Einzig eine Revision der Normen würde aber das Problem der Überschüsse von Ausbauasphalt sicher nicht lösen. Das stimmt natürlich. Es braucht noch weitere Massnahmen. Beispielsweise könnte vermehrt Recyclingmaterial in den Heiss- mischfundationen verwendet werden, wie dies die SBB schon heute machen. Hier sind aber die Bauherren in der Pflicht, die heute leider immer noch lieber neues Material einbauen ... Wie wäre es denn, wenn die Bauherren gesetzlich verpflichtet würden, die gesamten ausgebauten Abfälle im eigenen Bauvorhaben verwerten zu müssen? Da rennen Sie bei mir natürlich offene Türen ein. Wir sind schon seit Jahren darum bemüht, etwas in diese Richtung zu bewegen. Doch dazu braucht es viel Geduld ... Und die Verwer- tung muss nach dem Stand der Technik erfolgen, also umwelt- verträglich, technisch machbar und wirtschaftlich. Interview Rolf Leeb toire, sera une ordonnance adoptée par le Conseil fédéral. Elle sera contraignante pour tous et ne permettra donc plus aucune réglementation spéciale. C’est aussi pour cette raison qu’un dé- lai transitoire long est proposé dans la révision de l’ordonnance. Avec l’entrée en vigueur de cette ordonnance révisée, il faut donc s’attendre à ce que les monceaux d’agrégats d’enrobés en rade continuent d’augmenter. Est-ce que cela va dans le sens d’une gestion durable des matériaux? Cela a peu à voir avec les valeurs limites pour les HAP. Nous avons d’un point de vue général d’un problème de quantités car nous produisons tout simplement plus d’agrégats d’enrobés que nous ne pouvons en réutiliser. C’est aussi pourquoi nous ne sommes pas très satisfaits de certaines normes, parce qu’elles limitent l’uti- lisation des agrégats d’enrobés par les maîtres d’ouvrage, aucun d’entre eux ne voulant prendre le risque de mettre en œuvre un matériau non conforme à la norme, ce qui est bien compréhen- sible. Suite à des entretiens avec le secteur des enrobés et celui de la construction, nous savons cependant qu’aujourd’hui, on pour- rait utiliser dans les enrobés des parts beaucoup plus importantes de gravats bitumineux que ce que les normes actuelles prévoient. Mais la seule révision des normes ne résoudrait certaine- ment pas le problème des excédents d’agrégats d’enrobés. Vous avez naturellement raison. D’autres mesures sont néces- saires. On pourrait par exemple utiliser davantage de matériau recyclé dans les fondations en enrobés à chaud. En l’occurrence, la balle est dans le camp des maîtres d’ouvrage, qui hélas pré- fèrent aujourd’hui encore utiliser des matériaux neufs ... Que se passerait-il si les maîtres d’ouvrage était légalement obligés de recycler l’ensemble des déchets déconstruits dans leurs propres projets de construction? Naturellement, vous prêchez une convertie. Nous nous efforçons depuis déjà des années de faire bouger les choses en ce sens. Mais il faut beaucoup de patience ... et la valorisation doit s’effec- tuer selon les règles de l’art, c’est-à-dire être respectueuse de l’environnement, techniquement faisable et économique. 1 | Teerhaltiger Ausbauasphalt soll nach einer Über- gangsfrist komplett aus den Lagern verschwinden. 1 | Les agrégats d’enrobés goudronneux doivent disparaître totale- ment des dépôts après une période transitoire. thema thème 17

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