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VSS 4

Les normes en vigueur sont-elles encore applicables et actuelles, ou devraient-elles être révisées? «La détermination du taux de HAP contenus dans les RAP n’est à ce jour pas optimale» «Les normes actuelles n’explorent pas suffisamment les hautes teneurs en RAP» «À l’avenir, les normes doivent devenir un peu plus filigranes et davantage se distinguer» Plusieurs normes ou directives doivent être révisées. La norme SN 670 119 et l’OTD n’autorisent pas la recomposition des matériaux. Ceci est très clairement un frein au recyclage alors qu’en l’occurrence, les procédés de production sont maîtrisés si les contrôles en amont sont réalisés. Comme mentionné précédemment, les taux d’incorporation de RAP devraient être révisés dans les normes traitant des enro- bés à chaud et à froid comme dans celles traitant des graves de fondation. La norme SN 640 431-8 exige de détermi- ner la proportion de matériaux étrangers, les propriétés du liant, la teneur en liant, le pourcentage de surfaces cassées ainsi que la granulométrie et le taux de HAP. On peut admettre que cela suffise lorsque le taux de RAP incorporé est faible (10–20 %). Pour des taux plus importants, où qui pourraient le devenir dans les couches de roulement, il pourrait être souhaitable de contrôler d’autres caractéristiques, comme par exemple la résistance des agrégats à la fragmentation (coefficient Los Angeles) ou le coefficient de polissage accéléré PSV. La détermination du taux de HAP conte- nus dans les RAP n’est à ce jour pas op- timale. En effet, aucune règle ne fixe le nombre de prélèvements et d’analyses à effectuer en amont des projets, ce qui a pour incidence que des RAP conte- nant des taux importants de HAP sont mélangés à d’autres qui en contiennent peu. Selon les utilisations futures, le producteur peut être quelque peu lésé, même s’il lui revient de contrôler les RAP entrant dans son dépôt. La révision de l’OTD prévoit par ailleurs que le maître de l’ouvrage se doit de détecter clairement en amont la proportion de HAP contenue dans la chaussée fraisée. Les normes actuelles donnent de solides bases d’utilisation mais n’explorent pas suffisamment les hautes teneurs en RAP. Elles doivent oser exiger un tri sélectif des RAP et une déclaration de produit pour les grandes quantités permettant ainsi de mener une étude de formulation solide aboutissant à des mélanges à fort taux de RAP. On pourrait ainsi s’approcher des performances d’un enrobé neuf. En ce qui concerne la qualité des maté- riaux de recyclage, les caractéristiques suivantes sont déterminantes: l’enro- bage des grains, la tenue à l’eau, le collage aux interfaces des couches, les résistances à la fatigue et aux basses températures. Les normes actuellement en vigueur sont certes encore praticables, mais elles doivent être adaptées sur quelques points au changement de situation. Aujourd’hui, nous avons surtout des normes de définition. C’est important et essentiel, mais elles devront à l’avenir être un peu plus filigranes et davantage se distin- guer – p.ex. veiller spécialement à la démolition par catégories de matériaux. Les derniers résultats montrent en effet clairement qu’il devrait y avoir davantage de parts recyclées dans les enrobés que la norme ne le prescrit aujourd’hui. Une solution pour respecter les exi- gences de qualité et les prescriptions normatives pointe en direction de la déconstruction «par catégories de maté- riaux». Comme les dépôts de RAP dans les usines de traitement des enrobés sont habituellement issus d’ouvrages et de couches de provenances très diverses, l’homogénéité du RAP est sou- vent incertaine. La réutilisation du RAP par catégories de matériaux à laquelle on aspire pourrait en l’occurrence contribuer à la qualité des enrobés. Il faut étudier en pratique si cela peut être compatible avec l’organisation du traitement du RAP. Pour remplir les exigences de qualité, une grande partie est gérée par la mécanique technique dans l’industrie du traitement. Aujourd’hui les instal- lations modernes sont déjà en mesure d’utiliser jusqu’à 100 % de RAP. Pour ce faire, il faut toutefois des processus gérés de façon optimale au niveau de la température et du mélange.4 | Kontrolle der Belagshöhe. 4 | Contrôle de la hauteur du revêtement. Yvan Ramel André-Gilles Dumont Markus Caprez thema thème 25

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