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VSS 4

DE FRDE FR editorial AVANT-PROPOS 5 Die Anreize müssen anders gesetzt werden Die Lage beim Thema Ausbauasphalt präsentiert sich zur Zeit ziemlich widersprüchlich: Auf der einen Seite sprechen alle von einem wertvollen Rohstoff, der im Sinne eines nach- haltigen Stoffkreislaufs unbedingt wiederverwendet werden sollte. Auf der anderen Seite türmen sich Berge dieses wert- vollen Materials auf Halden und warten auf Abnehmer. So erstaunt es nicht, dass das Recycling von Ausbauasphalt in der Branche für viel Gesprächsstoff sorgt. Das verdeut- licht auch die letzte VSS-Fachtagung über nachhaltigen Strassenoberbau, die mit über 200 Teilnehmenden bis auf den letzten Platz ausgebucht war. Für Diskussionen sorgt zurzeit vor allem die Totalrevision der Technischen Verordnung über Abfälle (TVA), die in Zu- kunft das Recycling mit teerhaltigem Ausbauasphalt stark einschränken wird. Dass damit gesundheitsgefährdende Schadstoffe aus dem Materialkreislauf genommen werden, ist aus ökologischer Sicht sicher nachvollziehbar. Doch es löst das Problem des Überangebots an Ausbauasphalt nicht. Wenn man eine wirklich nachhaltige Lösung anstrebt, muss man Asphalt wörtlich nehmen. Asphalt stammt aus dem griechischen und heisst «Bestand haben». Das bringt es auf den Punkt: Ausbauasphalt könnte heute zu fast 100 % wieder- verwendet werden. Ein Blick nach Deutschland zeigt, dass die Schweiz – trotz ihren grossen Fortschritten in den letzten Jahren – in dieser Beziehung noch einiges aufzuholen hat. Deshalb müssen die Anreize anders gesetzt werden. Einer- seits sollten die Bauherren mehr in die Plicht genommen werden, indem sie alle ausgebauten Abfälle im eigenen Bau- vorhaben verwerten. Dazu braucht es eine Überprüfung und Anpassung der Normen an die neuesten Erkenntnisse der Forschung, damit die Bauherren risikolos höhere Anteile in Mischgütern verwenden können. Weiter sollte – vor allem bei grossen Projekten – verstärkt sortenrein abgebaut und gelagert werden, um ein homogenes Material für die Wie- derverwendung zu erhalten. Kurzum: Der gesamte Prozess vom Abbau bis zur Wieder- verwertung muss in nächster Zeit noch mehr professiona- lisiert werden. Nur so wird das Produkt Ausbauasphalt in Zukunft als wertvoller Baustoff und nicht als Abfallprodukt anerkannt werden. Ich wünsche Ihnen eine spannende Lektüre. Les incitations doivent être définies autrement À l’heure actuelle, la situation dans le domaine des agrégats d’enrobés est passablement contradictoire: d’une part, tout le monde parle d’une matière première précieuse qui devrait absolument être réutilisée dans l’esprit d’un cycle durable des matières; d’autre part, des montagnes de ce matériau précieux s’accumulent et attendent de trouver preneur. Il n’est donc pas étonnant que le recyclage des agrégats d’enrobés fasse l’objet de nombreuses discussions dans le secteur. La dernière journée technique de la VSS sur les chaussées durables l’a également montré, puisqu’elle a affiché complet, avec plus de 200 participants. C’est surtout la Révision totale de l’Ordonnance sur le traite- ment des déchets (OTD) qui fait actuellement l’objet de débats, car à l’avenir, elle restreindra fortement le recyclage des agrégats d’enrobés contenant du goudron. D’un point de vue écologique, il est certainement compréhensible que cela permettra d’éliminer des substances nocives pour la santé du cycle des matériaux. Mais cela ne résout pas le problème de l’offre surabondante en agrégats d’enrobés. Si l’on souhaite une solution vraiment durable, il faut prendre l’asphalte au pied de la lettre. Le mot «asphalte» vient du grec et signifie «être durable». Cela nous ramène à l’essentiel: au- jourd’hui, les agrégats d’enrobés peuvent être réutilisés à presque 100 %. Il suffit de jeter un œil en Allemagne pour voir que la Suisse – malgré les grands progrès qu’elle a accomplis ces der- nières années – a encore du terrain à rattraper dans ce domaine. C’est pourquoi les incitations doivent être définies différem- ment. D’une part il faut davantage convaincre les maîtres d’ou- vrage à valoriser tous les déchets déconstruits dans le cadre de leurs propres projets de construction. Pour ce faire, il convient de réviser et d’adapter les normes aux nouveaux résultats de la recherche, afin que les maîtres d’ouvrage puissent utiliser des proportions plus élevées dans les enrobés sans aucun risque. D’autre part, il faudrait davantage déconstruire et stocker par catégorie de matière – surtout dans les gros projets – pour obtenir un matériau homogène destiné à la réutilisation. Bref: tout le processus, de la déconstruction à la réutilisation, va devoir rapidement se professionnaliser davantage. c’est la seule approche qui permettra de considérer à l’avenir les agrégats d’enrobés comme un matériau précieux et non comme un déchet. Je vous souhaite une agréable lecture. Rolf Leeb Redaktor/Rédacteur VSS

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