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VSS 4

Alte teerhaltige Beläge sind problematisch Obwohl Ausbauasphalt eigentlich ein hochwertiger Rohstoff ist, wird seine Verwendung durch «Sünden» in der Vergan- genheit eingeschränkt. Primär die alten teerhaltigen Stras- senbeläge stellen ein ökologisches Problem dar. Teer ent- stand früher in der Schweiz als Nebenprodukt der Gaswerke und enthält hohe Anteile von sogenannten polyzyklischen aromatischen Kohlenwasserstoffen, kurz PAK. Diese Schad- stoffe können über die Haut und die Atemwege aufgenommen werden. Sie gelten teilweise als krebserregend und können auch das Erbgut schädigen. Teer wird seit Anfang der 1990er-Jahre in der Schweiz zwar nicht mehr verwendet. Heute wird das aus Erdöl gewonnene und praktisch PAK-freie Bitumen als Bindemittel eingesetzt. Doch in unseren Strassen lagern immer noch beträchtliche Mengen an teerhaltigen Belägen, die unterschiedlich stark mit PAK belastet sind. PAK-belastete Strassenbeläge dürfen laut der BAFU-Richtlinie (siehe Seite 18) nur bedingt recy- celt werden. So gilt Asphalt mit bis zu 5000 mg/kg PAK im Bindemittel als teerfrei. Dieser Richtwert ist rund doppelt so hoch wie in der EU. Und über 50 Mal so hoch wie in Öster- reich. Während in den Niederlanden seit 2001 jegliche Ver- wendung von Ausbauasphalt mit Teer verboten ist, darf in der Schweiz Ausbauasphalt mit bis zu 20 000 mg/kg PAK im Bindemittel recycelt werden (siehe Box «PAK-Klassen» auf Seite 40). Und zwar unter einer Bedingung: Das stärker belastete Material soll derart mit anderen Stoffen verdünnt werden, dass das Endprodukt den geltenden Grenzwert nicht überschreitet. Ausbauasphalt mit mehr als 20 000 mg/kg PAK im Bindemittel muss dem Stoffkreislauf entzogen und auf Deponien entsorgt werden. Totalrevision der TVA wird Konsequenzen haben für PAK-haltigen Ausbauasphalt Diese Art von Recycling kommt nun in der Schweiz immer stärker unter Druck. So soll Ausbauasphalt mit mehr als 5000 mg/kg PAK im Bindemittel aus dem Baustoffkreislauf ausgeschleust werden und somit nicht mehr für den Einsatz in recycelten Gemischen zur Verfügung stehen (siehe Interview mit BAFU auf Seite 15). Auch zahlreiche Abfallfachstellen in info@bluescan.ch www.bluescan.ch Tel: 0800 180 000 (gratis / gratuit) PROJEKTUNTERSTÜTZUNG BAUHERRENUNTERSTÜTZUNG APPUI AUX PROJETS APPUI DU MAÎTRE D’OUVRAGE VOR WÄHREND NACH BAUSTELLE AVANT PENDANT APRÈS LE CHANTIER UMWEL TCONTROLLING /CONTRÔLEENVIR ONNEMENTAL WIRKU N GSCONTROLL ING/CONTRÔLED EL‘EFFICACITÉ Anzeige plus considérer la nocivité du déchet, mais de s’orienter sur les possibilités techniques pour fixer les valeurs limites», critique p.ex. André-Gilles Dumont, Professeur à l’École Poly- technique Fédérale de Lausanne (EPFL). Il demande: «Une avancée positive en matière de recyclage ne doit pas être freinée par un resserrement sur les limites des HAP. C’est une fuite en avant des milieux environnementaux à laquelle les as- sociations professionnelles doivent répondre en argumentant solidement.» Yvan Ramel, Directeur de la société romande ERTEC S.A., spécialisée dans les expertises routières et les contrôles de matériaux, exprime lui aussi des doutes simi- laires: «La problématique liée aux concentrations en HAP aug- mente les difficultés de sélection et d’utilisation des agrégats d’enrobés (RAP). On peut regretter que les exigences soient liées à la teneur en HAP des RAP eux-mêmes et non à celle des effluents (gaz de la centrale) et à celle des enrobés les conte- nant après recyclage.» La voie du recyclage des RAP à froid, qui permettrait d’obtenir des enrobés de bonne qualité sans émission gazeuse – aux enrobés tièdes ou chauds – devrait être privilégiée quelle que soit la teneur en HAP, poursuit Yvan Ramel. Les techniques à froid permettent d’utiliser des agrégats d’enrobés dans des proportions plus importantes, allant jusqu’à 100%. M. Ramel considère aussi que des mesures s’imposent sur les sites de production: «Toutes les centrales de production ne sont pas équipées d’un tambour tiédisseur parallèle, qui permet l’utilisation accrue des agrégats d’enrobés dans la production de revêtements routiers chauds.» S’il y avait davantage de ces sites de production dotés d’équipements modernes, on pour- rait valoriser plus d’agrégats d’enrobés. D’autre part, déclare M. Ramel, il n’est actuellement pas autorisé de produire des enrobés routiers de type S ou H avec adjonction d’agrégats d’enrobés. «Mais aujourd’hui, nous savons que l’incorporation de 10 à 15% de RAP dans ces enrobés ne prétérite en rien leur qualité.» Selon M. Ramel, l’incorporation de RAP dans les matériaux graveleux devrait également être revue à la hausse: «Les pos- sibilités de récupérer et recycler ces enrobés usagés existent, mais encore faudrait-il que les maîtres d’ouvrage se montrent moins frileux et agissent plus en tant que partie prenante pour réutiliser au mieux ces matériaux.» thema thÈme 9

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