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VSS 5 2015

Was bringt Sie zu dieser Überzeugung? Die hohe Akzeptanz, die durch die paritätische Zusammenset- zungderKommissionenerreichtwird.BeimVSSbeispielsweise entsteht ein Normenwerk, das auch angewendet wird, weil die Normen von allen akzeptiert sind. In einer «Top-down»-Welt ist die Gefahr sehr gross, dass man am Kunden vorbei regle- mentiert. Deshalb hat die Wirtschaft durchaus immer noch ein Interesse, bei der Normierung aktiv mitzuwirken, damit sie die Normen auch wirtschaftsgerecht gestalten kann. Können Sie dies an einem Beispiel konkret aufzeigen? Die sogenannte Abrasivität der Zuschlagsstoffe, ein Dauerbren- ner, ist ein gutes Beispiel dafür. Das ist ein Normenwert, der in der Schweiz entscheidend kleiner ist als etwa in Deutschland. Würden wir uns nach dem Normenwert der Deutschen richten, hätte die Schweiz praktisch keine Chance mehr, ihren Kies zu liefern. Ist das interessant für die Wirtschaft, für den Bund, für die Steuerzahler? Wohl eher nicht. Genau, das macht keinen Sinn. Kommt hinzu, dass es auch aus ökologischen Gründen sinnvoller ist, wenn die heimische In- dustrie zum Zuge kommt. Das heisst aber auch, dass die Wirt- schaft ihre Normen mit beeinflussen können muss. Diese Auf- gabe nimmt die Wirtschaft sehr gerne wahr – auch in Zukunft. Stichwort Normierung: Was erwartet das ASTRA in diesem Bereich ganz allgemein vom VSS? 3 | Jürg Röthlisberger, hier auf Baustellenbesuch mit Bundesrätin Doris Leuthard: «In meiner neuen Funktion als ASTRA-Direktor pflege ich einen intensi- veren Kontakt mit der Politik und mit dem UVEK» (Foto: Keystone). 3 | Jürg Röthlisberger, visitant ici un chantier avec la conseillère fédérale Doris Leuthard: «Dans mes nouvelles fonctions de directeur de l’OFROU, j’entre- tiens des contacts plus intensifs avec le monde politique et avec le DETEC» (photo: Keystone). tème fédératif dans pratiquement tous les domaines. L’univers des normes n’en est qu’une petite composante. Le système de milice de la VSS a une longue histoire et il est porteur d’avenir. J’en suis convaincu. Qu’est-ce qui vous amène à cette conviction? La forte acceptation générée par la composition paritaire des commissions. La VSS élabore par exemple un recueil de normes qui est effectivement appliqué car les normes sont acceptées par tous. Dans un univers conforme à l’approche «top-down», le risque est très grand de réglementer en passant à côté du client. C’est pourquoi l’économie a encore et toujours un intérêt à participer activement à la normalisation, afin de pouvoir aussi élaborer des normes qui répondent aux besoins de l’économie. Pouvez-vous illustrer cela par un exemple concret? Le «pouvoir abrasif des agrégats», un sujet récurrent, est un bon exemple. C’est une valeur normalisée qui en Suisse est nettement inférieure à la valeur appliquée notamment en Alle- magne. Si nous nous alignions sur la valeur normalisée des Al- lemands, la Suisse n’aurait pratiquement plus aucune chance de livrer son gravier. Est-ce intéressant pour l’économie, pour la Confédération, pour les contribuables? Pas vraiment. Voilà, cela n’a aucun sens. De plus, il est également plus judi- cieux de recourir à l’industrie nationale d’un point de vue écologique. Mais cela signifie aussi que l’économie doit pou- INTERVIEW | INTERVIEW | 25

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