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VSS 5 2015

Mal wieder anders, dann würde dies zu einem beschaffungs- technischen Chaos führen. Berechenbar sein heisst also: Man kennt uns. In diesem Zusammenhang spielt der VSS eine ganz wesentliche Rolle. Die Ingenieure und Bauunternehmen ken- nen uns ganz genau. Inwiefern? Ich mache ein Beispiel. Wenn wir einen Tunnel bauen wollen, wissen sie fast bis ins Detail, wie wir es bauen wollen. Das heisst: Wenn die Bauunternehmen eine Offerte machen, sind wir sehr berechenbar. Das ist sehr wichtig, auch für unsere Auf- traggeber im Parlament und nicht zuletzt für die Steuerzahler. Wäre es nicht denkbar, in diesem Bereich die Zusam- menarbeit mit dem VSS zu intensivieren? Beispielsweise, indem man den VSS schon bei der Erarbeitung der Richt- linie miteinbezieht, um daraus letztlich eine Norm zu generieren. Also würde das ASTRA auf der ersten, dring- lichen Stufe eine Richtlinie/Regelung erarbeiten, der VSS im Anschluss daraus eine Norm machen, und sobald die Vernehmlassung durch und die Norm in Kraft gesetzt ist, wird die Richtlinie zurückgezogen. Das ist absolut im Interesse des ASTRA. Übrigens wird das bereits praktiziert bei den sogenannten Vornormen. Das ist – aufgrund der Dringlichkeit – quasi eine «schnelle Regelung», aus der dann eine fertige Norm entsteht. Doch das ist nicht in allen Fällen möglich. Wir haben diesen Weg, den Sie in Ihrer Frage ansprechen, mehrmals schon gemacht. Wo ist das konkret der Fall? Vor rund 15 Jahren gab es für Tunnels beispielsweise eine Norm des SIA und eine Norm des ASTRA. Heute ist das eine gemeinsame Norm. Es ist also ganz klar unser Bestre- ben, alles zusammen zu ma- chen, was möglich ist. Das ASTRA kann sich aber das Leben auch nicht so einfach machen, dass es alle Rege- lungen im technischen Be- reich oder im Beschaffungs- wesen einfach an den VSS delegiert. Es gibt hoheitliche Aufgaben, beispielsweise im Beschaffungswesen, die nur der Bund oder die Kantone als Bauherren erfüllen können und nicht delegiert werden dürfen. Weiter gibt es im Normenwerk und -wesen Detaillierungsstufen. Eine Norm wird meist nur verstanden, wenn sie mit praktischen Beispielen und de- taillierten Ausführungen hinterlegt ist. Heute schreibt das ASTRA diese detaillierten Ausführungen in den sogenannten Fachhandbüchern selber. Das ist in der Tat ein Punkt, der zu diskutieren ist. Man kann sich durchaus überlegen, inwieweit in diesem Bereich auch ein Normenverband wie der VSS mit- machen kann oder soll. Zu beachten ist allerdings, dass dies eine sehr aufwendige Angelegenheit ist. Es stellt sich also die Frage, ob der VSS überhaupt über die nötigen Kapazitä- ten verfügt oder sie beschaffen kann, um diese Aufgabe zu übernehmen. Das ist sicher eine Gratwanderung. Aber ich bin qui commande un tunnel différent à chaque fois, cela entraînerait un chaos technique au plan de la passation de marchés. Être pré- visible, cela signifie donc que l’on nous connaît. Dans ce contexte, la VSS joue un rôle tout à fait essentiel. Les ingénieurs et les entre- prises de construction nous connaissent parfaitement bien. Dans quelle mesure? Je vous donne un exemple. Si nous voulons construire un tun- nel, nous savons presque dans les moindres détails comment nous voulons le construire. Autrement dit: si les entreprises de construction font une offre, nous sommes très prévisibles. Ce point est très important, également pour nos donneurs d’ordres au Parlement et surtout pour les contribuables. Ne pourrait-on pas envisager d’intensifier la collabo- ration avec la VSS dans ce domaine? Notamment en impliquant la VSS dès l’élaboration d’une directive afin d’en tirer au final une norme. L’OFROU élaborerait donc une directive/ un règlement au premier niveau, urgent, puis la VSS en ferait une norme ; dès que la procédure de consultation serait achevée et la norme entrée en vigueur, la directive serait retirée. C’est tout à fait dans l’intérêt de l’OFROU. D’ailleurs, on ap- plique déjà cette procédure pour les «prénormes». En raison de l’urgence, c’est quasiment un «règlement rapide» qui en- gendre ensuite une norme finalisée. Mais cela n’est pas pos- sible dans tous les cas. Nous avons déjà suivi plusieurs fois cette voie que vous suggérez. Où est-ce le cas concrètement? Il y a une quinzaine d’années, il y avait par exemple une norme delaSIAetunenormedel’OFROUpourlestunnels.Aujourd’hui, c’est une norme commune. Nous nous efforçons donc clairement de faire ensemble tout ce qui peut l’être. Mais l’OFROU ne peut pas non plus se simplifier la vie en dé- légant simplement à la VSS tous les règlements dans le domaine technique ou dans celui des marchés publics. Il y a des tâches relevant de la souveraineté de l’État, par exemple dans le domaine des mar- chés publics, que la Confédération ou les cantons, au titre de maîtres d’ouvrage, sont les seuls à pouvoir exécuter et qui ne peuvent pas être déléguées. Par ailleurs, il y a plusieurs niveaux de détail dans le recueil de normes et dans le système de nor- malisation. Une norme n’est généralement comprise que si elle est enregistrée avec des exemples pratiques et des explications détaillées. Aujourd’hui, l’OFROU rédige lui-même ces explica- tions détaillées dans les «manuels techniques». C’est effective- ment un point à discuter. On peut tout à fait se demander dans quelle mesure une association de normalisation comme la VSS peut ou doit aussi participer dans ce domaine. Il convient tou- tefois de noter que c’est une affaire très complexe. La question est donc de savoir si la VSS dispose somme toute des capacités nécessaires pour assumer cette tâche, ou si elle peut les obte- Es ist absolut im Inter- esse des ASTRA, die Zu- sammenarbeit mit dem VSS zu intensivieren. “ ” INTERVIEW | INTERVIEW28 STRASSEUNDVERKEHRNR.5,MAI2015 ROUTEETTRAFICNo 5,MAI2015

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