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VSS 5 2015

Inwiefern könnten durch eine verstärkte Zusammenarbeit mit unseren Nachbarländern im der Bereich Forschung Syn- ergien und damit auch Kosteneinsparungen erzielt werden? Sicher sind gemeinsame, länderübergreifende Forschungspro- jekte denkbar. Doch gerade im Strassen- und Verkehrswesen wird die Forschung heute meist sehr länderspezifisch durch- geführt und auch finanziert. Aber die Erkenntnisse sind natür- lich immer länderübergreifend. Davon können wir, wie auch unsere Nachbarländer, profitieren. Die Realität präsentiert sich aber anders. Nehmen wir das Beispiel «Andreas-Schwellen»: In den Niederlanden brachte eine ausführliche Forschung klare Ergebnisse. Trotzdem hat das ASTRA in der Schweiz nochmals eine eigene Forschung für diese Warnschwellen in Auftrag gegeben, die dann – wenig überraschend – zu den gleichen Erkenntnissen führte... Das ist ein Einzelfall. Es ging darum, zu prüfen, ob die Er- kenntnisse, auf Schweizer Verhältnisse angewendet, auch tauglich sind. Man kann sich jetzt im Nachhinein dar- über streiten, ob dies wirklich notwendig war. Aber es ist sicher nicht schlecht, wenn man gerade in einem sensiblen Bereich wie der Strassenverkehrssicherheit auch mal eine Zweit- oder Drittmeinung einholt. Ich finde es nicht per se schlecht, wenn zwei Meinungen zu einem Forschungsthema vorhanden sind. Zu einer tragenden Säule im VSS ist die Aus- und Weiterbildung geworden. Wie kann und will das ASTRA den VSS in diesem Bereich in Zukunft unterstützen? Die Aus- und Weiterbildungen des VSS kann ich nur loben. Wir arbeiten in diesem Bereich sehr eng und erfolgreich mit dem VSS zusammen. Potenzial zu Verbesserungen sehe ich hier kaum. Im Moment zeichnen sich im Strassen- und Verkehrswe- sen grosse Innovationen ab, etwa bei der Telematik oder den selbstfahrenden Autos. Welche Rolle will der Bund in diesem Bereich einnehmen? Will er als aktiver Part mit- mischen oder nur die Rahmenbedingungen vorgeben? Das kann man so generell nicht sagen. Es ist abhängig von unseren Schwerpunktthemen. Wenn ich beispielsweise ans Erhaltungsmanagement denke, dann ist es sehr wichtig, wo und wie wir unsere knappen finanziellen Mittel einsetzen. In diesem Bereich nehmen wir ganz klar einen aktiven Part ein. Einen eher passiven Part müssen wir im ganzen Spektrum der intelligenten Mobilität einnehmen. Schlicht und einfach aus der Erkenntnis heraus, dass wir mit der Geschwindigkeit der Industrie niemals mithalten können. In diesem Zusam- menhang müssen wir jedoch zwei zentrale Fragen noch in- tensiv diskutieren: Wollen und können wir es uns leisten, aus unseren «dummen» Strassen «intelligente» zu machen? Oder wollen wir die intelligente Mobilität primär fahrzeuggestützt ermöglichen? Diese Fragen werden auch den VSS in Zukunft revenus. Au final, cette modification constitutionnelle devra être approuvée par le peuple suisse. Dans quelle mesure une collaboration renforcée avec nos pays voisins dans le domaine de la recherche pourrait gé- nérer des synergies, et donc aussi des économies de coûts? On peut certainement envisager la mise en œuvre de projets de recherche communs transnationaux. Mais aujourd’hui, et spécifiquement dans le domaine de la route et des transports, la recherche est généralement menée, et aussi financée, à une échelle très nationale. Toutefois, les découvertes de la recherche sont bien entendu toujours valables dans tous les pays. Nous pouvons en profiter, tout comme nos pays voisins. Mais la réalité est quelque peu différente. Prenons pour exemple les «nattes Andreas»: aux Pays-Bas, des travaux de recherche approfondis ont produit des résultats clairs. Malgré tout, l’OFROU a com- mandé ses propres travaux de recherche en Suisse sur ces bandes de ralentissement qui – sans surprise – ont conduit aux même résultats... C’est un cas isolé. Il s’agissait d’étudier si les résultats étaient applicables à la Suisse. A posteriori, on peut se quereller pour savoir si c’était vraiment nécessaire. Mais ce n’est sûrement pas mauvais d’obtenir un deuxième ou un troisième avis, notamment dans un domaine aussi sensible que la sécurité routière. Je ne trouve pas cela mauvais en soi de disposer de deux avis sur une thématique de recherche. La formation et la formation continue sont devenues un pilier de la VSS. Comment l’OFROU peut-il et veut-il soutenir la VSS à l’avenir dans ce domaine? Je ne peux que faire l’éloge des formations et formations conti- nues de la VSS. Dans ce domaine, nous travaillons en collabo- ration très étroite et fructueuse avec la VSS. Je ne vois guère de potentiel d’amélioration. On observe actuellement de grandes innovations dans le domaine de la route et des transports, par exemple au niveau de la télématique ou des voitures sans chauffeur. Quel rôle la Confédération veut-elle jouer en la matière? Veut-elle participer activement ou seulement définir les conditions-cadre? On ne peut pas apporter de réponse générale à cette question. Cela dépend de nos thématiques prioritaires. Si je pense par exemple à la gestion de l’entretien, il est très important de savoir où et comment nos mobilisons nos moyens financiers limités. Dans ce domaine, il est clair que nous prenons une part active. En re- vanche, nous devons jouer un rôle relativement passif pour tout ce qui touche à la mobilité intelligente. Tout simplement parce que nous ne pourrons jamais suivre le rythme de l’industrie. Dans ce contexte, il nous reste toutefois deux questions centrales à discuter de manière approfondie: voulons-nous et pouvons-nous nous permettre de faire de nos routes «idiotes» des routes «intelli- Die Aus- und Weiter- bildungen des VSS kann ich nur loben. “ ” INTERVIEW | INTERVIEW30 STRASSEUNDVERKEHRNR.5,MAI2015 ROUTEETTRAFICNo 5,MAI2015

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