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VSS 5 2015

La matinée se termine par la présentation de processus appli- qués en Suisse et en France pour assurer le suivi à long terme des murs de soutènement. Un compromis réussi entre infrastructures et environnement: le Bois de Finges L’après-midi est consacré au site du Bois de Finges, complexe d’écosystèmes rares et complémentaires, traversé par le Rhône et l’autoroute A9. Après avoir fait un exposé exhaustif et très intéressant sur les nombreuses mesures mises en œuvre pour la sauvegarde du site au cours des ans, avec pour but de main- tenir l’équilibre entre infrastructures, les problèmes causés par le cours du Rhône, les exigences économiques et le respect de l’environnement, Pierre-Alain Oggier a conduit les partici- pants au travers du site pour leur permettre de voir de plus près les résultats atteints. Au terme de cette journée très riche en informations, les parti- cipants se sont rendus à la Basilique de Valère où, après avoir pu profiter de la vue sur la ville de Sion et d’une visite des lieux, un petit concert leur a permis d’entendre le plus ancien orgue encore jouable d’Europe. La journée s’est terminée, comme il se doit en Valais, par des discussions conviviales autour d’une raclette. La séance plénière du vendredi matin a été comme de coutume consacrée à des exposés portant sur des thèmes généraux. La gestion des dangers naturels sur l’axe international du Simplon, les mesures face au risque sismique, bien présent en Valais, et le projet de troisième correction du Rhône, ont fait l’objet d’exposés d’intervenants valaisans, après la restitution des discussions de la veille. Pascal Rossigny, du Cerema, informe ensuite sur la nouvelle politique d’entretien routier française qui, suite aux réduc- tions budgétaires, est dorénavant axée prioritairement sur la répartition entre entretien préventif et réhabilitation, en tenant compte des solutions économes en énergie et du recyclage. En conclusion de la ronde d’exposés, Georges Tempez, direc- teur de la DTecITM, fait part de quelques informations sur l’actualité française et le Cerema, qui après son démarrage en 2014, doit fortifier sa culture interne et faire face, dans un futur proche, à des perspectives assombries par une réduction des moyens financiers et humains. Au terme de ces deux journées d’échanges intenses et de haut niveau, Dieter Wepf remercie vivement les personnes pré- sentes pour leur contribution et remet à M. Georges Tempez un petit souvenir typiquement valaisan. Rendez-vous est pris pour le printemps 2016, en France. Anne-Lise Montandon Les deux délégations réunies en plénumn écoutent attentivement les infor- mations générales. Petite photo: Dieter Wepf remet à Georges Tempez un petit souvenir de la rencontre 2015. FACHARTIKEL | ARTICLES TECHNIQUES | 35

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