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VSS 6 2016

etwas teurer als die Installation der Module auf dem Dach. Er geht davon aus, dass dieser Preis sinken wird. «Ich denke, eines Tages werden wir hier denselben Preis wie bei ande- ren Technologien haben. Die Installationskosten sind derzeit sehr hoch, aber in 25 Jahren werden sie wahrscheinlich weit unter dem Preis für normale Strassen liegen. Denn die kosten Geld, während man mit den Solarstrassen Geld verdienen kann. Wir brauchen nur noch etwas Zeit, um den Massen- markt dafür zu entwickeln.» Kritiker sehen aber noch andere Probleme als die zurzeit ho- hen Kosten: Viel befahrene Autobahnen sind nicht die ideale Oberfläche für die Sonnenkollektoren. Denn durch die vielen Autos gibt es auch viel Schatten – und das mindert die Ef- fizienz. «Somit könnte theoretisch jede Fahrbahn ein Prob- lem sein», sagt Solarenergie-Experte Craig Morris, Autor von «Energy Switch» und Blogger bei «Energy Transition». «Schat- ten ist tödlich für Solarkraft. Aber wenn es nun mal Autos gibt, ist auch Schatten unumgänglich.» Kommt hinzu, dass die Module flach auf dem Boden liegen. Deshalb können sie laut Morris nicht so viel Energie einfangen, wie Module die in Parks oder auf Dächern in einem 30-Grad-Winkel installiert sind. In den einschlägigen Blogs wird die Idee der französi- schen Umweltministerin von Ingenieuren denn auch hart kri- tisiert und als «unrealistischer, teurer Firlefanz» bezeichnet. Morris befürchtet sogar, dass das Scheitern eines solch hoch- karätigen Projekts, ein schlechtes Licht auf zukünftige Pro- jekte mit Solar- oder anderen erneuerbaren Energien wirft. Und auch wenn Müller-Judex sich noch nicht über den wirt- schaftlichen Erfolg sicher ist, findet er, dass die Solarstras­ sen eine Chance verdienen. «Solarmodule auf dem Dach sind heute sehr erfolgreich – einst war das auch nur ein Ex- periment.» Man müsse das Konzept nun Schritt für Schritt weiterentwickeln. «Wir stehen noch am Anfang, aber in den nächsten Monaten und Jahren werden wir ein ganzes Stück weiterkommen», sagte der Unternehmer gegenüber dem On- line-Magazin der «Deutschen Welle». Niederländer wollen Strassen aus recyceltem Kunststoff bauen Den Strassenbau geradezu revolutionieren will ein alteinge- sessenes niederländisches Unternehmen. Rienus De Vries, Geschäftsführer der Baufirma KWS Infra, stellte Ende des letz- ten Sommers eine Erfindung vor, die Autofahrer und Umwelt gleichzeitig entlastet. Die Idee des Projekts «Plastic Road» klingt abenteuerlich: Der Niederländer will Strassenbeläge aus recy- celtem Kunststoff bauen. «Heutige Asphaltstrassen haben ihre Grenzen, zum Beispiel was das Anlegen und die Instandhaltung betrifft», sagte De Vries gegenüber dem Nachrichtenmagazin «Spiegel online». Zudem sei konventioneller Strassenbau in den Niederlanden wegen des schwammigen Untergrunds an man- chen Orten schwierig. Mit Plastik liessen sich diese Heraus- forderungen einfacher lösen, ist De Vries überzeugt. Gleichzei- tig schwimmen Millionen Tonnen Plastik in den Weltmeeren. «Diese beiden Probleme wollten wir angehen.» Die Plastikabfälle will De Vries einschmelzen und in Form bringen. Ihm schweben Bauteile vor, die der Hülle einer Streichholzschachtel ähneln: rechteckig und innen hohl. Im de construction des routes normales. En effet, celles-ci coûtent de l’argent, alors qu’on peut en gagner avec les routes solaires. Nous avons encore besoin d’un peu de temps pour parvenir à un développement de masse sur le marché.» Mais les détracteurs considèrent qu’il y a d’autres problèmes que les coûts actuellement élevés: les autoroutes très fré- quentées ne sont pas une surface idéale pour des capteurs solaires. En effet, beaucoup de voitures produisent aussi beau- coup d’ombre – ce qui réduit l’efficience. «Chaque chaussée pourrait dont en théorie être un problème», déclare l’expert en énergie solaire Craig Morris, auteur de «Energy Switch» et blogueur sur «Energy Transition». «L’ombre est fatale pour l’énergie solaire. Mais si des voitures circulent, l’ombre et iné- vitable.» De plus, les modules sont posés à plat sur le sol. Ainsi, selon C. Morris, ils ne peuvent pas produire autant d’énergie que les modules installés dans les parcs photovoltaïques ou sur les toits, orientés selon un angle de 30 degrés. Dans les blogs de référence, l’idée de la Ministre de l’environnement française fait également l’objet de vivres critiques de la part d’ingénieurs, qui la qualifient de «gadget cher et irréaliste». Craig Morris craint même que l’échec d’un projet aussi presti- gieux donne une mauvaise image aux futurs projets utilisant l’énergie solaire ou d’autres énergies renouvelables. Et même si M. Müller-Judex n’est pas encore certain du succès économique du projet, il estime que les routes solaires mé- ritent qu’on leur donne une chance. «Les modules solaires en toiture sont une grande réussite aujourd’hui – il fut un temps où ils étaient seulement expérimentaux.» Selon lui, il faut développer le concept pas à pas. «Nous n’en sommes qu’aux débuts, mais ces prochains mois et ces prochaines années, nous allons nettement progresser», déclare l’entrepreneur au magazine en ligne de la radio «Deutsche Welle». Les Hollandais veulent construire des routes en plastique recyclé Une entreprise néerlandaise établie de longue date veut révo- lutionner la construction routière. Rienus De Vries, directeur de l’entreprise de construction KWS Infra, a présenté à la fin de l’été dernier une invention qui protège les automobilistes comme l’environnement. Le concept du projet «Plastic Road» semble rocambolesque puisqu’il s’agit de construire des revê- tements routiers en plastique recyclé. «Les actuelles routes asphaltées ont leurs limites, notamment en matière d’aména- gement et d’entretien», a déclaré M. De Vries au magazine d’actualité «Spiegel online». De plus, la construction routière conventionnelle aux Pays-Bas est selon lui difficile dans cer- tains endroits en raison du sous-sol spongieux. Le plastique permettrait de relever ce défi avec simplicité; M. De Vries en est convaincu. Dans le même temps, des millions de tonnes de plastique flottent dans les océans. «Nous voulions nous atta- quer à ces deux problèmes.» M. De Vries entend fondre les déchets plastiques et façonner la masse obtenue. Il imagine en faire des éléments de construction ressemblant à des boîtes d’allumettes: rectangulaires et creux. L’espace libéré sous la voie permettra de faire passer des lignes et d’installer des appareils de mesure. La chaussée pourrait être coulée de telle manière que l’eau s’écoule par-dessous ou sur le THEMA THÈME10 STRASSEUNDVERKEHRNR.6,JUNI2016 ROUTEETTRAFICNo 6,JUIN2016

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