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VSS 7-8 2016

Der VSS hat vor einiger Zeit mit der Initialkoordina­ tion einen Vorschlag zur Optimierung der Forschung im Strassenwesen gemacht. Sie beinhaltet eine bessere Forschungskoordination im Hinblick auf vorgesehene Publikationen. Wenn also bei einer nicht normenorien­ tierten Forschung vom Bund oder von anderen Institutio­ nen schon beim Projektstart abgeklärt wird, ob eventuell auch ein Normierungsbedarf besteht, kann Geld und Zeit eingespart werden. So könnten in einer ersten Phase Richtlinien des ASTRA zu hochaktuellen und drängenden Themen rasch veröffentlicht werden, während in einer zweiten Phase aufseiten des VSS die Normen bereits in gewohnt paritätischer Form vorbereitet würden. Was halten Sie von diesem Vorschlag und wie beurteilen Sie dessen Realisierungsmöglichkeiten? In der heutigen Praxis wird bereits bei der Beurteilung der Forschungsgesuche standardmässig diskutiert, ob sich daraus ein Normierungsbedarf ergeben kann. Ist dies der Fall, werden die nötigen Schnittstellen durch den Einbezug von VSS-Vertretern in die jeweilige Begleitkommission si- chergestellt. Das macht ohne Zweifel Sinn. Auf der anderen Seite ist es aber auch wichtig, dass der Hauptzweck der For- schung, nämlich der Gewinn neuer Erkenntnisse, die Kon- kretisierung innovativer Ideen und das gezielte Schliessen bestehender Wissenslücken, gewahrt bleibt. Das bedingt einen gewissen Freiraum. Eine zu frühe und zu umfassende Fokussierung der Forschung auf die Normierung schränkt diesen ein. Bei den Forschungsanbietern ist auffallend, dass relativ viele private Institutionen eine bedeutende Rolle in der angewandten Forschung spielen. Begrüssen Sie diese Ent­ wicklung? Wir beobachten seit einiger Zeit mit Unbehagen, dass im Um- feld der Hochschulen in regelmässi- gen Abständen Institute ohne Ersatz aufgehoben werden. Jüngstes Bei- spiel dafür ist das LAVOC der EPFL, das Ende August geschlossenen wird. Generell haben wir den Eindruck, dass die angewandte Forschung im Strassenwesen für die Hochschu- len eine zunehmend geringere Rolle spielt. Diese Entwicklung führt zwangsläufig zu einer Verschiebung der Forschungsaktivitäten von den Hochschulen zu privaten Instituti- onen. Dieser Trend folgt einer internationalen Entwicklung und dürfte kaum aufzuhalten sein. Umso wichtiger wird es, dass die Forschungsbereiche im Rahmen ihrer Evaluations- prozesse für eine grösstmögliche Unabhängigkeit und Objek- tivität der Forschung Sorge tragen. Das prioritäre Thema «Verfügbarkeit» als Teil des Schwer­ punkts «Infrastruktur und Sicherheit» beanspruchte in der Periode 2013–2016 mehr als ein Drittel (35 Mio. CHF) der gesamten Forschungsmittel. Was sind die Gründe? Der Verkehr hat in der Vergangenheit kontinuierlich zuge- Il y a quelque temps avec la coordination initiale, la VSS a fait une proposition d’optimisation de la recherche en matière de routes. Elle comprend une amélioration de la coordination de la recherche relative aux publications prévues. Alors si, dans le cas d’une recherche de la Confé­ dération ou d’autres institutions, on se demande dès le démarrage du projet s’il existe éventuellement aussi un besoin de normalisation, on peut économiser du temps et de l’argent. Ainsi, dans une première phase, des direc­ tives de l’OFROU sur des thèmes très actuels et urgents pourraient être rapidement publiées pendant que lors de la deuxième phase, la VSS préparerait les normes directe­ ment sous la forme paritaire habituelle. Que pensez-vous de cette proposition et comment évaluez-vous les possibi­ lités de réalisation? Dans la pratique actuelle, dès l’évaluation de la demande de recherche, on discute à chaque fois pour savoir s’il peut en ré- sulter un besoin de normalisation. Si c’est le cas, les interfaces nécessaires sont assurées en faisant appel à des représentants de la VSS dans la commission d’accompagnement respective. C’est sans aucun doute une bonne idée. Mais d’autre part, il est important également de ne pas perdre de vue l’objectif prin- cipal de la recherche qui est d’obtenir de nouvelles connais- sances, de concrétiser des idées novatrices et de combler de façon ciblée les lacunes existant dans les connaissances. Cela nécessite une certaine liberté. Une concentration trop rapide et trop importante de la recherche sur la normalisation la res- treint. Pour les acteurs de l’offre de la recherche, on notera qu’un nombre relativement élevé d’institutions privées joue un rôle important dans la recherche appliquée. Saluez-vous cette évolution? Depuis quelque temps, nous observons avec un certain ma- laise que dans l’environnement des hautes écoles, on supprime régulière- ment des instituts sans les remplacer. Le plus récent exemple est la ferme- ture du LAVOC de l’EPFL qui aura lieu fin août. D’une façon générale, nous avons l’impression que la recherche appliquée en matière de routes joue un rôle de moins en moins important dans les hautes écoles. Cette évolu- tion mène forcément à un déplace- ment des activités de recherche qui quittent les hautes écoles pour passer dans des institutions privées. Cette tendance est le reflet d’une évolution internationale et ne pourra guère être endiguée. Il est donc encore plus important que les domaines de la re- cherche assurent au mieux l’indépendance et l’objectivité de la recherche dans le cadre de leurs processus d’évaluation. Pendant la période 2013–2016, le thème prioritaire «Dis­ ponibilité», qui fait partie de la priorité «Infrastructure et sécurité», a absorbé plus d’un tiers (CHF 35 mio.) du total des fonds de recherche. Quelles en sont les raisons? Dans le passé, le trafic n’a cessé de croître et nous déplorons «Die angewandte Forschung im Strassen­ wesen spielt für die Hoch­ schulen eine zunehmend geringere Rolle.» THEMA THÈME 25

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