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VSS 11 2014

privés, afin qu’ils développent des solutions innovantes et performantes d’information sur la mobilité urbaine, combi- nées avec d’autres sources d’information. • Une politique proactive d’innovation partenariale entre acteurs publics, acteurs privés, instituts de recherche et utilisateurs. L’innovation et la construction des services de demain passent par la mise en œuvre de projets partenariaux ré- unissant des acteurs publics et privés et les utilisateurs, chacun apportant son expertise et ses services pour étudier et expérimenter de nouveaux services de mobilité. C’est aussi dans ce cadre que de nouvelles approches web 2.0 sont développées, afin de passer d’une logique où l’on fait pour l’usager, à une logique de services co-produits avec l’usager. Le parti pris qui guide cette stratégie est que les services de mobilité urbaine doivent reposer sur une articulation optimale entre les acteurs publics et privés d’une part, et les usagers d’autre part. C’est cette approche qui guidera la politique de mobilité des métropoles européennes dans une approche ga- gnant-gagnant entre les citoyens, les collectivités publiques et les partenaires privés associés sur les ITS. Si le public ne peut tout prendre en charge en direct, il ne peut pour autant abandonner la politique publique au secteur privé, dont ce n’est pas le rôle. Ainsi le public restera l’acteur prépondérant en matière de collecte de données et de gestion des réseaux de transports. En matière d’information, la mise à disposition peut favoriser le développement de services inno- vants, pérennes et autonomes économiquement permettant aux citoyens de disposer rapidement des services adéquats de mobilité, à des coûts raisonnables. Le secteur privé peut dans ce contexte grandement contribuer à la mobilité urbaine en utilisant les données des villes européennes. L’enjeu est cependant bien l’adéquation de ces services avec la politique publique de mobilité urbaine et la mise à disposition des don- nées ne peut être décorrélée de garanties en la matière: la somme des comportements individuels ne constitue pas for- cément l’intérêt général, la situation des déplacements dans les agglomérations nous le montre tous les jours. Construire des passerelles Le rôle de la collectivité est ainsi de construire des passerelles entre les spécialités et les disciplines, dans une vision inté- grée de la mobilité, portant à la fois sur les usages, sur la ges- tion de l’espace public et l’exploitation urbaine des réseaux. Par ailleurs, les ITS sont un champ important de développe- ment économique et d’innovation. A l’heure où la voiture se réinvente (de la possession de la voiture à la voiture servi- cielle), les opérateurs sont à la recherche de nouveaux modèles économiques combinant les différents modes de transports, avec les ITS en support logistique et technique. Le secteur public ne peut ignorer ces travaux, et doit y prendre sa place, en favorisant le développement de l’innovation ITS. Les villes européennes, et le Grand Lyon en particulier, ont de grandes ambitions pour offrir à leurs habitants et à tous ceux qui voyagent et travaillent sur leurs agglomérations les meilleures conditions de déplacements. Avec les entreprises actuelles, les laboratoires de recherche, présents sur leurs territoires, et ceux qui demain s’y implan- teront, il y a tout un champ ouvert pour inventer ensemble la ville de demain en matière de mobilité et d’économie numé- rique. Fig. 5: Stratégie des acteurs publics pour l’information multimodale en milieu urbain FACHARTIKEL ARTICLES TECHNIQUES30 STRASSEUNDVERKEHRNR.11,NOVEMBER2014 ROUTEETTRAFICNo 11,NOVEMBRE2014

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