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VSS 11 2015

Hause, weil er schichtfrei hat. Um 16 Uhr 45 geht sein Pager. Meldung: «Wohnungsbrand, Mustergasse 11, zweiter Stock. Melderin noch in der Wohnung. Alarm rot ganze Feuerwehr.» Ramseyer quittiert die Meldung, die Einsatzzentrale weiss, er rückt aus. Mit ihm tun es gleichzeitig etwa 30 seiner Feuerwehrkameraden. Das Feuerwehrdepot ist zwei Stras- senkilometer entfernt. Ramseyer steigt in seinen Wagen und macht sich auf die Fahrt zum Depot. Die Quartierstrasse liegt in der 30er-Zone. Nach der Quartierstrasse kommt ein Kreisel zur Hauptstrasse. Ramseyer kommt fast nicht rein, weil alle Pendler zurück in ihre Schlafgemeinde fahren. Etwas ausserhalb des Dorfes steht der neue Werkhof mit integriertem Feuerwehrdepot. Die ersten Kameraden, die in der Nähe des Depots wohnen, haben bereits die Tore des Depots geöffnet. Ramseyer begibt sich im Laufschritt zur Garderobe und rüstet sich aus. Brandschutzhose über die Jeans, Stiefel mit Reissverschluss zuzippen, Brand- schutzjacke übers T-Shirt, Helm und Handschuhe. Es ist 16 Uhr 51. Der Einsatzleiter rückt mit dem Kommando- wagen mit Blaulicht und Sirene aus. Ramseyer ist als Tanklöschfahrzeug(TLF)-fahrer eingeteilt, setzt sich ans Steuer des schweren Fahrzeugs, schaltet Blaulicht und Sirene ein und fährt los. Weit kommt er nicht. Am Kreisel beim Dorfeingang der allabendliche Rückstau. Alles Hornen nützt nicht viel, die Verkehrsteilnehmer haben keinen Platz, um auszuwei- chen. Der ehemalige Dorfplatz wurde eben nach den neues- ten Erkenntnissen der Planung gestaltet und mit diversen Schweizerischer Feuerwehrverband Der Schweizerische Feuerwehrverband (SFVswissfire) vertritt die rund 90000 Angehörigen der Feuerwehr, sowohl Profis, wie Milizfeuerwehrleute, und Freiwillige. Swissfire hat die Aufgabe, dafür zur sorgen, dass die Feuerwehrleute in der Schweiz und im Fürstentum Liechtenstein jene Rahmenbedingungen vorfinden, die ihnen im Ereignisfall einen effizienten und erfolgreichen Einsatz ermöglichen. «Das ist nicht immer einfach, denn vielfach sind die Bedürfnisse der Feuerwehren für alle ausserhalb dieses Kreises wenig oder nicht bekannt», erklärt Laurent Wehrli, Zentralpräsident SFVswissfire. «Eine unserer grössten Herausforderungen ist es des- halb, mit allen Organisationen und Partnern das Gespräch und die Zusammenarbeit zu suchen, um auf unsere Bedürfnisse hinzuweisen und darauf hinzuwir- ken, dass man diesen nachkommt.» Aus dieser Absicht heraus hat swissfire ebenfalls den Kontakt mit den Verkehrsfachleuten gesucht, die darü- ber bestimmen, welche Parameter die Strasse funktio- nieren lassen. Wehrli: «Wir hoffen, dass wir mit unserer Arbeit im Dienste der Feuerwehrleute auf dieser Schiene dazu beitragen können, dass die Rettungskräfte auch in Zukunft rasch am Ort des Ereignisses eintreffen, um den Betroffenen jene Hilfe zukommen zu lassen, auf die sie einen Anspruch haben.» Fédération suisse des sapeurs-pompiers La Fédération suisse des sapeurs-pompiers (FSSP swissfire) représente les quelques 90000 sapeurs- pompiers, qu’ils soient professionnels, miliciens ou volontaires. Swissfire a pour mission de veiller à ce que les sapeurs-pompiers de Suisse et de la Principauté du Liechtenstein disposent des conditions-cadres leur permettant d’intervenir avec efficacité en cas de sinistre. «Cela n’est pas toujours simple car souvent, les per- sonnes ne faisant pas partie de ce cercle connaissent peu ou pas du tout les besoins des sapeurs-pompiers», explique Laurent Wehrli, président central de la FSSP swissfire. «L’un de nos plus gros défis consiste donc à rechercher le dialogue et la coopération avec toutes les organisations et tous les partenaires afin de leur faire part de nos besoins et faire en sorte qu’ils soient satis- faits.» C’est aussi dans ce but que swissfire a cherché le contact avec les professionnels de la route, qui déterminent les paramètres de fonctionnement de la route. Laurent Wehrli: «Nous espérons que grâce à notre travail dans ce domaine au service des sapeurs-pompiers, nous pouvons contribuer à faire en sorte que les équipes de sauvetage continuent d’arriver rapidement sur le lieu d’un sinistre pour apporter leur aide aux personnes touchées, une aide à laquelle elles ont droit.» maison car il n’est pas de service. À 16h45, il reçoit un message sur son pager: «Incendie dans un appartement, Mustergasse 11, deuxième étage. Femme encore dans les lieux. Alarme rouge pour tous les sapeurs-pompiers.» K. Ramseyer acquitte le message, la centrale d’intervention sait qu’il se rend sur place. Simultanément, une trentaine de ses camarades en font de même. Le dépôt des sapeurs-pompiers est situé à deux kilomètres par la route. K. Ramseyer monte dans sa voiture et prend la route du dépôt. La rue de son quartier se trouve en zone 30. Suit un giratoire qui mène à la rue princi- pale. K. Ramseyer peine à s’y engager car c’est l’heure où tous les pendulaire rentrent dans leur commune-dortoir. Le centre d’entretien intégrant le dépôt de sapeurs-pompiers est situé un peu à l’écart du village. Les premiers camarades qui habitent près du dépôt en ont déjà ouvert les portes. K. Ramseyer se rend au vestiaire au pas de course et s’équipe. Il passe un pantalon de protection incendie sur son jeans, tire la fermeture éclair de ses bottes, enfile une veste de protection incendie sur son T-Shirt, met un casque et des gants. Il est 16h51. Le chef d’intervention sort le véhicule d’intervention, gyrophare activé et sirène hur- lante. K. Ramseyer est affecté comme conducteur de véhicule citerne d’extinction; il se met au volant du lourd véhicule, met en marche le gyrophare et la sirène, et démarre. Il ne va pas bien loin. Au giratoire de l’entrée du village, c’est le bouchon de retenue quotidien. Tous les klaxons ne servent pas à grand-chose, les usagers de la route n’ont pas de place pour s’écarter. L’ancienne place du village a été aménagée selon les connaissances les plus récentes en matière de planification, et a FACHARTIKEL | ARTICLES TECHNIQUES32 STRASSEUNDVERKEHRNR.11,NOVEMBER2015 ROUTEETTRAFICNo 11,NOVEMBRE2015

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