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VSS 11 2015

Der Schweizerische Feuerwehrverband moniert, dass die Anliegen der Feuerwehr nur selten in verkehrs- und raumplanerische Massnahmen einfliessen. Wie spüren Sie das in Ihrer täglichen Arbeit? Wir spüren das, wenn wir ausrücken müssen. Die planenden Stellen denken an vieles, aber nicht an uns, die Rettungs- kräfte, und insbesondere nicht an die Feuerwehr. Gute und richtige Massnahmen, die den Verkehr beruhigen und für mehr Sicherheit im Strassenverkehr sorgen, werden für uns zur Behinderung. Leider haben wir aber nicht die Möglich- keit per «Vetorecht» Einfluss zu nehmen, um Massnahmen abzuwenden, die uns in der Erfüllung unserer Aufgabe we- sentlich behindern. Wir stellen auch fest, dass die Sicht der Blaulichtorganisationen meist durch Vertreter der Polizei eingebracht wird. Stellt das ein Problem dar? Das ist an sich schon mal gut. Aber die Polizei hat andere Bedürfnisse als die Feuerwehren. Unseren Kollegen der Polizeikorps ist es vielfach noch möglich, sich mit ihren Einsatzfahrzeugen in der Grösse von Personenwagen zum Einsatzort durchzuschlängeln, wo wir hingegen mit unseren grossen Fahrzeugen nicht mehr durchkommen. Die in bester Absicht realisierten verkehrsberuhigenden oder verkehrs- lenkenden Massnahmen behindern uns vor allem auch im Einsatz, wenn es schnell gehen muss. La Fédération suisse des sapeurs-pompiers déplore que les souhaits des sapeurs-pompiers ne soient que rarement intégrés aux mesures de planification des transports et de l’aménagement territorial. Comment le percevez-vous dans votre travail quotidien? Nous le percevons quand nous devons intervenir. Les organes chargés de la planification pensent à beaucoup de choses, mais pas à nous, les équipes de sauvetage, et notamment pas aux pompiers. Les bonnes mesures adéquates qui modèrent le trafic et qui renforcent la sécurité sur la route deviennent pour nous des entraves. Malheureusement, nous n’avons pas la possibilité d’exercer une influence par «droit de véto» pour rejeter des mesures qui nous empêchent largement de rem- plir notre mission. Nous constatons également que la plupart du temps, le point de vue des organismes d’intervention est présenté par des représentants de la police. Cela constitue-t-il un problème? C’est déjà bien en soi. Mais la police a d’autres besoins que les sapeurs-pompiers. Nos collègues des corps de police ont encore souvent la possibilité de se faufiler vers le lieu d’une intervention avec leurs véhicules de la taille de voitures de tourisme, alors que nos gros véhicules d’intervention ne passent plus. Les mesures de modération ou de canalisation du trafic, mises en œuvre avec les meilleures intentions, nous gênent surtout en intervention, quand il faut aller vite. Verkehrsberuhigende Massnahmen, Tempo-30-Zonen, Umnutzung der Pannenstreifen, Poller und Fussgän- gerinseln: Was von der Bevölkerung als verkehrs- und raumplanerischer Fortschritt gepriesen wird, hindert die Feuerwehren oft massiv an der Aus- übung ihrer Tätigkeit. Marco Bossard von der Berufsfeuerwehr Bern, Pro- jektleiter Signalisation und Verkehr beim Schweizerischen Feuerwehr- verband, sagt wieso. Mesures de modération du trafic, zones 30, réaffectation des bandes d‘arrêt d‘urgence, bornes et îlots pour piétons: ce que la population salue comme des progrès dans la planification des trans- ports et l’aménagement territorial constitue souvent des entraves consi- dérables pour sapeurs-pompiers dans l’exercice de leur mission. Marco Bossard, chef de projet Signalisation et trafic à la Fédération suisse des sapeurs- pompiers, nous explique pourquoi. «Wir benötigen Normen, die sich auch an den Bedürfnissen der Rettungskräfte orientieren» «Il nous faut des normes qui tiennent également compte des besoins des forces de sauvetage» FACHARTIKEL | ARTICLES TECHNIQUES | 35

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