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VSS 11 2015

Was erwarten Sie von Bund und Gesetzgeber? Der Gesetzgeber tut sehr viel für die Verkehrssicherheit. Das ist ein sehr wertvolles Engagement. Der Gesetzgeber fokussiert aber stets auf die Prävention und lässt die Inter- vention ausser Acht. Hier gilt, was oben erwähnt. Für den Regelfall ist das gut. Für den Sonderfall, oder besser gesagt, für jenen, der von einem Unfall betroffen ist, sieht die Sache etwas anders aus. Darüber hinaus, und daran arbeiten wir, erwarten wir vom Gesetzgeber mehr Rechtssicherheit. Was nützen den Blaulichtorganisationen die in der Strassenver- kehrsgesetzgebung formulierten Sonderrechte, wenn wir im Fall der Fälle verurteilt werden, weil der Richter bei- spielsweise zum Schluss kommt, wir hätten es an der not- wendigen Sorgfalt mangeln lassen. Hinsichtlich der plane- rischen Massnahmen und der Prävention erwarten wir als Fernziel, dass der Gesetzgeber nicht nur an die Prävention denkt, sondern auch an die Intervention und somit auch an die Feuerwehr. Ebenso wichtig wie der Gesetzgeber sind für uns auch alle Ingenieure und Baufachleute, die sich in ihrem Alltag mit den Verkehrsbedingungen auseinander- setzen. Wenn wir diese Fachleute davon überzeugen könn- ten, dass neben dem Regelfall auch der Sonderfall bedacht werden muss, hätten wir schon viel erreicht. Heiss diskutiert ist momentan die Umnutzung von Pannenstreifen (PUN), um in Spitzenzeiten den Verkehrsfluss zu optimieren. Das dürfte nicht in Ihrem Sinne sein… Sehen Sie eine Alternative zur PUN? Wir sehen die PUN als kurzfristige Massnahme. Langfristig müssen wir wieder das System mit dem Pannen- streifen anstreben, damit wir Platz ha- ben, um zu intervenieren. Es braucht für die Sicherheit und den Unterhalt sowie die Aufrechterhaltung des Ver- kehrsflusses eine ständige Freifläche auf den Hochleistungsstrassen, die nicht für den Alltags-Verkehr frei- gegeben wird. Durch die PUN haben wir übrigens bei einer Störung ein doppeltes Problem: weil keine freie Fläche zur Verfügung steht, stehen nicht nur die Rettungs- kräfte, sondern auch der normale Verkehr. Probleme gibt es auch mit Rettungsgassen bei einem Unfall auf Autobahnen. In der Schweiz funktioniert das nur selten. Was müsste aus Ihrer Sicht unternommen werden, um diesen Missstand zu beheben? Wir argumentieren auch hier mit der bei uns bewährten TOP- Methode. T steht für den technischen Aspekt der Lösung. Es braucht Platz. Platz, den die Rettungskräfte im Ereignis- fall nutzen können. Also Pannenstreifen oder Flächen, auf die Verkehrsteilnehmer ausweichen können, um den Ret- tungskräften Platz zu machen. Ebenso wichtig sind in Zu- kunft Verkehrsleitsysteme, die den Strassenbenützer über Hemmnisse und Massnahmen informieren, um ihn und die Qu’attendez-vous de la Confédération et du législateur? Le législateur en fait beaucoup pour la sécurité routière. C’est un engagement très précieux. Mais le législateur se focalise toujours sur la prévention et ne tient pas compte de l’inter- vention. En l’occurrence, comme je l’ai dit précédemment, c’est bien pour la règle générale ; pour le cas particulier, ou plutôt pour une victime d’accident, les choses se présentent un peu autrement. Par ailleurs, et nous y travaillons, nous attendons plus de sécurité juridique de la part du législateur. Pour les organismes d’intervention, à quoi servent les droits particuliers formulés dans la législation sur la circulation routière si nous sommes le cas échéant condamnés parce qu’un juge conclut par exemple que nous n’aurions pas fait preuve de la diligence requise. Concernant les mesures de planification et la prévention, nous attendons à long terme que le législateur ne pense pas seulement à la prévention, mais aussi à l’intervention et donc aussi aux pompiers. Pour nous, tous les ingénieurs et les professionnels du bâtiment qui s’occupent des conditions de circulation au quotidien sont tout aussi importants que le législateur. Si nous pouvions convaincre ces spécialistes qu’il faut aussi tenir compte des cas particuliers, nous aurions déjà accompli beaucoup. À l’heure actuelle, la réaffectation des bandes d’arrêt d’urgence (RBAU) pour optimiser le flux de circulation aux heures de pointe fait l’objet de vives discussions. Cela ne doit pas vous plaire … Voyez-vous une alterna- tive à la RBAU? Nous considérons que la RBAU est une mesure à court terme. À long terme, nous devons aspirer à réta- blir le système avec bande d’arrêt d’urgence afin que nous ayons de la place pour intervenir. Pour la sécu- rité, l’entretien et le maintien de la fluidité du trafic, une surface libre en permanence est nécessaire sur les routes à grand débit, qui n’est pas ouverte au trafic quotidien. La RBAU posera d’ailleurs un double problème en cas de sinistre: sans surface libre disponible, non seulement les forces d’intervention seront immobilisées, mais aussi la circulation normale. Les couloirs pour les secours posent aussi problème en cas d’accident sur les autoroutes. En Suisse, cela marche rarement. Selon vous, que faudrait-il faire pour remédier à cette situation? Là aussi, nous argumentons à l’aide de notre méthode TOP, qui a fait ses preuves chez nous. Le T fait référence à l’aspect technique de la solution. Il faut de la place. De la place que les équipes de sauvetage peuvent utiliser en cas de sinistre. C’est-à-dire des bandes d’arrêt d’urgence ou des surfaces où les usagers de la route peuvent s’écarter pour faire place aux équipes de sauvetage. À l’avenir, il sera tout aussi important de mettre en place des systèmes de gestion du trafic qui infor- ment les usagers de la route des obstacles et des mesures «Wir erwarten, dass der Gesetzgeber nicht nur an die Prävention denkt, sondern auch an die Inter- vention und somit auch an die Feuerwehr. » FACHARTIKEL | ARTICLES TECHNIQUES | 39

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