Aktuell verfügt der VSS über 800 000 Franken für die Forschung zur Revision von bestehenden Normen. Für die Forschung zur Erarbeitung neuer Normen gibt es zurzeit keine konkrete Lösung. Die Reform schreibt eine direkt vom ASTRA koordinierte Aus- wahl von Projekten sowie Überwachung der For- schung vor (Top-down-Ansatz). Das ist so, als würden Mitarbeitende des Bundes den Universitäten vor- schreiben, welche Forschung sie betreiben dürfen, und diese auch gleich noch koordinieren. Wie soll der VSS darauf reagieren? Soll man sich dem neuen Forschungsfinanzierungskonzept des ASTRA anpassen? Dies würde zwar für die vom ASTRA vorge- gebenen Forschungsschwerpunkte für die Jahre 2020– 2024 funktionieren. Die Kosten fielen allerdings we- sentlich höher aus, da diese Forschungen nicht mehr auf normenorientiertes Wissen abzielen würden. Aus serdem könnte die Neutralität der Forschung beeinträchtigt sein, wenn das ASTRA sel- ber die Projektverantwor- tung übernimmt. Eine wei- tere Option wäre die Suche nach alternativen Finanzierungsmöglichkeiten. Bei öffentlichen Stellen wie Kantonen oder Städten? In der Privatwirtschaft? Bei anderen Bundesstellen? En bref, la VSS disposera de CHF 800 000 pour me- ner des recherches destinées à la révision de normes existantes. Pour ce qui concerne la recherche des- tinée à la rédaction de nouvelles normes, aucune réelle solution n’existe pour le moment. La réforme impose un choix des projets et un suivi de la re- cherche directement pilotés par l’OFROU (recherche top-down). C’est comme si les thèmes de recherche des universités étaient directement imposés et coor- donnés par les collaborateurs de la Confédération. Comment la VSS doit-elle réagir? S’adapter au nouveau modèle de financement de la recherche de l’OFROU? Cela peut fonctionner pour les thèmes figurant dans les axes de recherche 2020–2024 définis par l’OFROU, mais le coût sera bien plus élevé, car ces recherches n’auront plus pour but d’aboutir à un savoir norma- lisable. Par ailleurs, l’OFROU étant lui-même maître d’œuvre, la neutralité de la recherche pourrait être biai- sée. Une autre option est la recherche de sources finan- cières alternatives. D’autres entités publiques, telles que les cantons ou les villes? L’industrie privée? D’autres instances fédérales? «La VSS se doit de trouver une solution du finance- ment de la recherche qui respecte ces principes de base, au risque de perdre sa tradition et sa raison d’être.» Der VSS-Vorstand diskutiert zurzeit intensiv über dieses Thema. Die normenorientierte Forschung hat für den VSS höchste Priorität. Das bedeutet, dass er autonom, unabhängig, frei von Interessenkonflikten, agil und flexibel bleiben muss, um auf unvorherseh- bare Bedürfnisse reagieren zu können. Der VSS muss versuchen, eine Lösung für die Forschungsförderung zu finden, die mit seinen Grundsätzen im Einklang steht, auch wenn er dadurch Gefahr läuft, einen Teil seiner Tradition und seines Daseinszweckes ein- zubüssen. Handelt es sich bei der Normierung um eine öffentliche Aufgabe oder nicht? Und wer soll sie finanzieren? Wer kann bei dieser Frage mitreden? Expertinnen und Experten, der Bund, Bürgerinnen und Bürger? Fest steht auf jeden Fall: Durch die ak- tuellen technologischen und gesellschaftlichen Ent- wicklungen steigen die Anforderungen an unseren Verband. Digitalisierung, Internetauftritt, Datenmana- gement oder BIM treiben die Kosten in die Höhe. Die traditionellen Aktivitäten des VSS sind selbst- finanziert. Wenn der VSS aber seine Mitglieder in der Digitalisierung begleiten und neue Bereiche wie Umwelt, BIM oder Mobilität der Zukunft pflegen will, ist er auf Unterstützung angewiesen. Zudem steigt 6 Le comité de la VSS mène actuellement un débat animé sur ce sujet. Le but premier de la VSS étant la recherche en matière de normalisation, cela si- gnifie qu’elle doit rester autonome, indépendante, sans conflit d’intérêts, agile et flexible pour faire face aux besoins qui par la nature du sujet sont peu prévisibles. La VSS se doit de trouver une solution du financement de la recherche qui respecte ces principes de base, au risque de perdre sa tradition et sa raison d’être. La normalisation est-elle une tâche régalienne ou non, et par conséquent qui doit la financer? Qui impliquer dans le débat: les experts, la Confédération, les citoyens? Une chose est sûre: les exigences envers notre association ne cessent de croître en raison des développements technologiques et sociétaux actuels. La digitalisation, la présence sur Internet, la gestion des données ou le BIM entraînent un accroissement des coûts. Les activités traditionnelles de la VSS sont autofinan- cées. Mais si la VSS veut accompagner ses membres sur le chemin de la digitalisation et gérer de nou- veaux domaines tels que l’environnement, le BIM ou la mobilité du futur, un soutien est nécessaire. Par ailleurs, le nombre de normes européennes à reprendre ne cesse de s’accroître. Or la Suisse est