übernommen. Diese Konzepte gingen auf diverse Überlegungen und Erfahrungen der Kantone zurück. Der Bund konnte diese vielen Konzepte logischerweise nicht beibehalten. Hier geht es nicht darum, die verschiedenen Konzepte zu bewerten, sondern darum, ein einheitliches Konzept festzulegen, einen gemeinsa- men Standard. Die grössten Herausforderungen bei der Erstel- lung von Standards (Weisungen, Richtlinien, Dokumentationen oder Fachhandbuch) bestehen darin, einerseits den Bedarf neu zu definieren (Anwendungsfall) und Lösungen oder Konzepte aufzuzeigen sowie andererseits die Entscheidung zu treffen, die im ASTRA-Standard angewandt wird. Eine weitere, eher mensch- liche Schwierigkeit besteht darin, innerlich den nötigen Abstand zu gewinnen, um den Bedarf neu definieren zu können. Die Beschaffenheit und die Arbeitsmethoden der Standard-Arbeits- gruppe sind entscheidend dafür, eine hochwertige und motivie- rende Arbeit zu gewährleisten. Schliesslich gelten diese Schwie- rigkeiten auch für die Standards, die nicht zur Strategie SA-CH gehören – wie beispielsweise die Richtlinien zur Belüftung von Tunnels, zur Tunnelbeleuchtung oder die Kabelrichtlinie. Besteht nicht die Gefahr, dass die Nutzer wegen der grossen Anzahl von Standardisierungsdokumenten überfordert sind und den Überblick verlieren? Ich habe diese Standards früher selber genutzt. Die Anzahl konnte mich dabei nicht aus der Fassung bringen. Sicher, es sind schon einige, aber das ist normal, wenn man homogene und standardisierte Systeme möchte. Die Partner müssen sie bei den Studien, bei der Umsetzung und beim Betrieb berück- sichtigen. Rückmeldungen sind jederzeit willkommen. cantons. Ces concepts provenaient des diverses réflexions et expériences des cantons. La Confédération ne pouvait pas, logiquement, maintenir de multiples concepts différents. Il n’est pas question ici d’évaluer ces différents concepts, mais de définir un concept unique, un standard unique. Les plus gros défis lors des travaux sur les standards (instruction, directive, documentation ou manuel technique) sont d’une part de redéfinir le besoin (cas d’utilisation) et d’identifier les solutions ou concepts, et d’autre part de prendre la décision qui sera appliquée dans le standard OFROU. Un autre défi, celui-ci plus humain, est de savoir prendre le recul nécessaire pour être en mesure de redéfinir le besoin. La constitution et les méthodes de travail au sein du groupe de travail du stan- dard sont essentielles pour assurer un travail de qualité et motivant. Enfin, ces défis s’appliquent également aux stan- dards qui ne figurent pas dans la stratégie SA-CH, comme par exemple les directives sur la ventilation des tunnels, l’éclai- rage des tunnels ou encore la directive sur les câbles. Les utilisateurs ne risquent-ils pas d’être noyés dans les nombreux documents de standardisation et de ne plus avoir une vue d’ensemble de la stratégie? J’ai eu moi-même un rôle d’utilisateur de ces standards. Leur nombre ne m’a pas déstabilisé. Certes, il y en a une certaine quantité, mais c’est normal si on veut des systèmes homo- gènes et standardisés. Les partenaires doivent les considérer lors des études, des réalisations et de l’exploitation. Les retours sont toujours bienvenus. Werden die gestiegenen Anforderungen an die BSA deren Betriebskosten in die Höhe treiben? Ganz im Gegenteil, wir rechnen mit einer globalen Reduktion der Betriebskosten. Mit gleichartigen und homogenen Systemen dürf- ten die Kosten niedriger sein als derzeit. Wir wissen jedoch nicht, wie der zukünf- tige Bedarf sein wird, der ebenfalls Aus- wirkungen auf die Betriebskosten haben kann. In der Übergangsphase, in der unter anderem die Betriebsabläufe angepasst und neue Erkenntnisse gewonnen werden, ist punktuell durch- aus mit zusätzlichen Kosten zu rechnen. Dafür können betriebliche Synergien zwischen den Betreiberpartnern erzielt werden, wenn die Betriebs- abläufe für alle Nationalstrassen gleich sind. Höchste Priorität für das ASTRA hat nun der Aufbau des IP-Netzwerks, das bis 2025 fertiggestellt sein soll. Wieso ist das IP-Netzwerk so wichtig und welches sind die grössten Herausforderungen? Die aktuellen Netzwerke sind schweizweit nicht homogen. Es ist beispielsweise schwierig, Daten von Genf oder Graubünden an die Verkehrsmanagementzentrale in Emmen zu übermit- teln. Für diese Arbeit sind zu viele Parametrierungen erforder- lich, um mehrere verschiedene Netzwerke zu durchlaufen. In bestimmten Fällen müssen Lösungen gefunden werden, um Konflikte zwischen identischen Netzwerkadressen in zwei «Des synergies d’exploita- tion entre les partenaires exploitants peuvent être déga- gées lorsque les processus d’exploitation sont identiques pour les routes nationales.» Les exigences accrues imposées aux EES ne vont-elles pas entraîner une hausse de leurs coûts d’exploitation? Nous nous attendons au contraire à une réduction globale des coûts d’exploitation. Avec des processus et des systèmes similaires et homogènes, les coûts attendus tendent à être plus faibles que ceux connus aujourd’hui. Nous ignorons en revanche les besoins futurs, qui peuvent aussi avoir une influence sur les coûts d’exploitation. Il faut rappeler que des coûts complémen- taires ponctuels sont attendus lors de la phase de transition, durant laquelle des adaptations des processus d’ex- ploitation seront opérées, des connaissances complémentaires acquises, etc. En revanche, des synergies d’exploitation entre les partenaires exploitants peuvent être dégagées lorsque les processus d’exploitation sont identiques pour les routes nationales. Pour l’OFROU, la principale priorité est désormais la mise en place du réseau IP jusqu’en 2025. Dans quelle mesure le réseau IP est-il si important et quels sont les principaux défis? Les réseaux actuels ne sont pas homogènes au niveau suisse. Il est compliqué de faire transiter des informations, par exemple de Genève, ou des Grisons, vers la centrale de gestion du trafic à Emmen. Ce travail nécessite beaucoup trop de paramétrage pour traverser plusieurs réseaux différents. Dans certains cas, 18 STRASSE UND VERKEHR NR. 12, JANUAR/FEBRUAR 2020 ROUTE ET TRAFIC NO 12, JANVIER/FÉVRIER 2020