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VSS_Verkehr_12_2015

Area Express (MAX) in der Region Portland/Oregon mit ca. 2,4 Mio. Einwohnern (Bild 1). Das Stadtbahn-System mit derzeit fünf Linien und einer Länge von 96 km wurde 1986 eröffnet und in den Folgejahren systematisch ausgebaut. Seit 2001 rollen zudem städtische Trams auf drei Linien durch Downtown Portland (ca. 620 000 Einwohner). Die Planung von MAX war eine Folge des in den 1970er-Jahren gewachsenen Widerstands der Bevölkerung gegen den Bau weiterer Autobahnen und Schnellstrassen in der Metropolregion Portland. Heute nutzen täglich mehr als 100 000 Fahrgäste das Stadtbahnsystem. Im Sommer dieses Jahres wurde die rund 12 km lange Verbindung nach Milwau- kie eröffnet. Entlang eines Korridors, in dem man bis 2030 eine Million neue Einwohner und mehr als 150 000 neue Jobs erwartet. Ohne moderne Verkehrssysteme lässt sich Mobili- tät hier nicht mehr sichern. Portland ist ein Beispiel für die Realisierung des Ziels «Livable and Sustainable Communities» zu schaffen, also lebenswer- ter und von Nachhaltigkeit geprägter Kommunen. Raum- und Siedlungs- sowie Verkehrsentwicklung werden integriert betrachtet. Smart Growth lautet das Motto – ein Thema, das ebenso in der Schweiz intensiv diskutiert wird. Der Betrieb des Stadtbahnsystems von Portland hat auch Schat- tenseiten. 2012 musste aus betriebswirtschaftlichen Gründen die bis dato kostenlose Fahrt in der «Free Rail Zone» (Innen- stadt Portland) aufgegeben werden. Kritik gibt es über zu we- nige Mitnahmemöglichkeiten für Velos. Nun sollen zusätzliche Fahrrad-Parkstationen an den Haltestellen und dichtere Zug- folgen im Central Business District das Problem entschärfen. Die Verknüpfung von Öffentlichem und Radverkehr ist ein zentrales Thema. Bereits 2005 hat die Bundesbehörde für den Öffentlichen Verkehr (Federal Transit Administration, FTA) dazu einen Best-Practice-Bericht mit zahlreichen regionalen Beispielen verfasst[2] . Das veranschaulicht zugleich die Ver- bindung von bundesstaatlichen/kommunalen Projekten und bundesbehördlichem Engagement als ein Merkmal der neuen amerikanischen Verkehrspolitik. Active Transport wirkt gegen Verkehrsstau und Übergewicht Im Jahr 2010 hat die US-Regierung ihre Leitstrategie «Transpor- tation for a New Generation» mit einem «Policy Statement on Bicycle and Pedestrian Accommodation – Regulations and Re- commendations» untersetzt[3] . Zufussgehen und Radfahren wer- den darin als «Active Transport» bezeichnet und sollen gleichbe- rechtigt zum motorisierten Individualverkehr (MIV) entwickelt werden. Der Begriff «Active Transport» klingt zweifellos dyna- mischer als sein Schweizer Pendant «Langsamverkehr». Zwei Zahlen zeigen das grosse Potenzial für die täglichen Rad- nutzung bzw. das Laufen: ca. 40 Prozent der Wege sind kürzer als 2 Meilen, 87 Prozent der Pkw-Fahrten bewegen sich zwi- schen 1 bis 2 Meilen[4] . Zur Realität gehört ausserdem: Mehr als 60 Prozent der Erwachsenen und ein Viertel der Kinder sind übergewichtig bzw. fettleibig. Bewegungsmangel ist einer der Gründe dafür. Die jährlichen Krankheitsstatistiken bele- gen die negativen humanen und ökonomischen Folgen. Hier setzen die Initiatoren des «Active Transport» an. Anstelle der renaissance des tramways et des véhicules légers sur rail (Light Rail Trains, LRT)[1] . Exemple: le Metropolitan Area Express (MAX), dans la région de Portland/Oregon, qui compte env. 2,4 millions d’habitants (illustration 1). Le système de véhicules légers, dont les cinq lignes actuelles ont une longueur de 96 km, a été mis en service en 1986 et systématiquement développé au fil des ans. Depuis 2001, des trams urbains traversent en outre Downtown Portland (env. 620 000 d’habitants) sur trois lignes. Le MAX a été planifié suite à la résistance croissante de la population à la construc- tion d’autoroutes et de voies rapides supplémentaires dans la région métropolitaine de Portland, dans les années 1970. Aujourd’hui, plus de 100 000 passagers utilisent chaque jour ce système ferroviaire urbain. L’été dernier, la liaison d’env. 12 km vers Milwaukie a été ouverte – le long d’un corridor où l’on attend un millions d’habitants supplémentaires et plus de 150 000 nouveaux emplois d’ici 2030. Sans mettre en place de systèmes de transport modernes, il n’est plus possible d’y assurer la mobilité. Portland est un exemple de mise en œuvre de l’objectif «Livable and Sustainable Communities», c’est-à-dire des communes axées sur le développement durable et plus agréables à vivre. Le développement du territoire, de l’urbanisation et des transports est considéré de manière intégrée. La devise, c’est la «croissance intelligente» (Smart Growth) – un thème qui fait l’objet de dis- cussions tout aussi vives en Suisse. L’exploitation du système ferroviaire urbain de Portland n’est pas exempte de zones d’ombre. En 2012, il a fallu abandonner la circulation gratuite dans la «Free Rail Zone» (centre-ville de Portland) pour des raisons économiques. Le manque de possi- bilités de transport de vélos fait l’objet de critiques. Désormais, des parkings à vélos supplémentaires aux arrêts ainsi que des fréquences de rames plus élevées dans le Central Business Dis- trict doivent désamorcer le problème. La liaison entre les transports publics et le trafic cycliste est une thématique centrale. Dès 2005, l’administration fédérale des transports publics (Federal Transit Administration, FTA) a rédigé à ce sujet un rapport «best practice» comportant de nom- breux exemples régionaux[2] . Cela illustre également le lien exis- tant entre les projets fédéraux/communaux et l’engagement des autorités fédérales, une caractéristique de la nouvelle politique américaine en matière de transports. Active Transport pour lutter contre les embouteillages et le surpoids En 2010, le gouvernement américain a basé sa stratégie direc- trice «Transportation for a New Generation» sur un «Policy Sta- tement on Bicycle and Pedestrian Accommodation – Regulations and Recommendations»[3] . Dans ce document, les déplacements à pied et à vélo sont appelés «Active Transport» et doivent être développés au même titre que le trafic individuel motorisé (TIM). L’expression «Active Transport» est sans conteste plus dyna- mique à l’oreille que l’équivalent suisse, la «mobilité douce». Deux chiffres illustrent le gros potentiel d’utilisation quoti- dienne du vélo resp. de la marche à pied: env. 40 % des trajets font moins de deux miles, 87 % des trajets en voiture dont entre 1 et deux miles[4] . Mais la réalité, c’est aussi: plus de 60 % des FACHARTIKEL ARTICLES TECHNIQUES30 STRASSEUNDVERKEHRNR.12,DEZEMBER2015 ROUTEETTRAFICNo 11,DÉCEMBRE2015

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