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VSS 6 2016

5 | Schwarz und zähflüssig: Mit Nanopartikeln angereichertes Bitumen. 5 | Noir et visqueux: bitume enrichi de nanoparticules. Nie wieder Risse im Belag Tests mit dem Nanopartikel-Bitumen verliefen allesamt sehr vielversprechend. «Bei einem Asphalt mit diesem Bitumen werden nie wieder Risse im Belag der Grund sein, wieso ein Strassenstück erneuert werden muss», verkündet er. Auch unter gesundheitlichen Aspekten sei das Verfahren unbedenklich. Die ohnehin biokompatiblen Eisenoxid-Na- nopartikel werden im Bitumen so stark gebunden, dass sie praktisch nie wieder «freikommen». Der einzige Haken an Jeoffroys Methode ist derzeit ihr Preis. Die verwendeten Nanopartikel sind momentan viel zu teuer für eine tatsächliche Anwendung. Doch auch für dieses Pro- blem meint Jeoffroy eine Lösung zu kennen: In einem ganz anderen Bereich der Wirtschaft hat er ähnliche Nanoparti- kel gefunden, die sich, seiner Meinung nach, ebenfalls für das Verfahren eigneten. Sie seien zwar minim grösser als die Nanopartikel aus der Krebsheilung, dafür viel billiger. Das macht das Bitumen markttauglich. Ein Jahr muss Jeoffroy noch auf die Bestätigung seines Patents warten. Diese Zeit will er nutzen, um die neuen Partikel auszuprobieren und um sein Verfahren in der Praxis zu testen. «Im Labor hat alles funktioniert. Jetzt muss es das auch noch draussen», sagt er. Seine Laborkleidung wird Jeoffroy also schon bald ablegen, denn nun gilt es für den Doktoranden, die Forschungsräume zu verlassen und seinen Asphalt den Strapazen der Strasse auszusetzen. Lorenz Huber Plus jamais de fissures dans le revêtement Les tests réalisés avec le bitume aux nanoparticules se sont avérés très prometteurs. «Avec un asphalte composé de ce bitume, les fissures dans le revêtement ne seront plus jamais la raison pour laquelle un tronçon routier doit être rénové», proclame-t-il. Au plan de la santé aussi, ce procédé serait sans danger. Les nanoparticules d’oxyde de fer, de toute façon bio- compatibles, sont si fortement liées au bitume qu’elles ne se «libèrent» pratiquement jamais. Le seul hic dans la méthode d’E. Jeoffroy, c’est actuellement son prix. Les nanoparticules utilisées sont beaucoup trop chères pour une utilisation effective. Mais là aussi, E. Jeof- froy a une solution au problème: dans un tout autre sec- teur économique, il a trouvé des nanoparticules similaires qui conviendraient selon lui aussi au procédé. Elles sont certes un peu plus grosses que les nanoparticules utilisées en cancérologie, mais beaucoup moins chères, rendant le bitume commercialisable. E. Jeoffroy doit attendre encore un an pour que son brevet soit validé. Il entend utiliser ce temps pour tester les nouvelles particules et expérimenter son procédé dans la pratique. «En laboratoire, tout a fonc- tionné. Il faut aussi que ça marche dehors», déclare-t-il. Il va donc bientôt abandonner ses vêtements de laboratoire; pour le doctorant, il s’agit à présent de quitter les espaces de recherche et d’exposer son asphalte aux épreuves de la route. Lorenz Huber THEMA THÈME 17

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