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VSS 6 2016

dere Konstellationen von Ortungssatelliten) geoposi­tioniert (geografisch geortet) werden. Die Ausstattung umfasst zu- dem Trägheitssysteme (INS) und Wegstreckenmesser. Alle diese modernen Werkzeuge bieten den Vorteil einer Daten- erfassung mit hoher Geschwindigkeit sowie einer weitrei- chenden Automatisierung der Bestimmung der Indexe für Längsebenheit (I2) und Querebenheit (I3) gemäss der Norm SN 640 520a[4] . Diese Methoden, die aufgrund der Vielfalt und der hoch entwickelten Technik der Bordgeräte kostenaufwen- dig sind, messen das Relief der Fahrbahn mithilfe von Quer- profilen in Form einer Abtastung. Dank Fortschritten in jüngs- ter Zeit können die Fotogrammetrie-Messtechniken diese Methoden durch eine kontinuierliche Messung ergänzen. Die Anzeige der Genauigkeit der Niveaus zur Feststellung der Ebenheit der Strasse scheint nicht ausreichend genutzt zu wer- den. Das Nichtvorhandensein von EDV-Werkzeugen bei ihrer Festlegung in der Norm SN 640 520a im Jahr 1977 kann einer der Gründe für diesen Mangel sein. Mit den heutigen Mess­ instrumenten für Beläge und unseren EDV-Kapazitäten kann diese Anzeige aufgewertet und optimiert werden. Im städtischen Umfeld wird der Einsatz von automatisierten Systemen, deren Positionierung von GNSS-Antennen abhän- gig ist, durch die Nichtverfügbarkeit von Satelliten, deren Signal oft durch Bauten blockiert wird, beeinträchtigt. Die Fotogrammetrie, die ohne diese Positionierinstrumente ein- gesetzt werden kann, gestattet die geografische Ortung der Messungen mithilfe von einigen Bezugspunkten am Boden (Einstellpunkte). Durch bessere Positionierung der Aufnah- men werden ihr Vergleich zwischen unterschiedlichen Zeit- punkten sowie ihre kartografische Überlagerung mit anderen topografischen Daten erleichtert. Die Fotogrammetrie Die Fotogrammetrie ist eine dreidimensionale Messtechnik auf der Basis von Fotografien[5] . Sie wird seit der Erfindung der Fotografie im 19. Jahrhundert eingesetzt, insbesondere zur Erstellung von topografischen Karten. Heute ist sie der breiten Öffentlichkeit vor allem durch das sogenannte Ortho- foto (korrigierte, montierte und geografisch geortete Luftauf- nahmen) bekannt, das wir an allen unseren kartografischen Schaltern (Geoportale) einsehen können. Dieses Verfahren war ursprünglich sehr kostenaufwendig. Es hat aber in den letzten Jahren dank der Entwicklung von qua- litativ hochwertigen digitalen Fotoapparaten, Algorithmen und Software mit zunehmender Effizienz sowie der ständi- gen Weiterentwicklung von EDV-Leistungen weite Verbrei- tung gefunden. Technisch ausgedrückt muss das gemessene Objekt gleichzeitig in mehreren Bildern erscheinen. Das Be- rechnungsverfahren besteht darin, die Bilder durch automa- tische Erkennung von Elementen, die in mehreren Bildern sichtbar sind, zusammenzusetzen (wie Bilder auch zu einem Panorama zusammengesetzt werden können). Mithilfe von einigen Bezugspunkten, die in den Bildern sichtbar sind (Ob- jekte, deren dreidimensionale Koordinaten bekannt sind, wie beispielsweise Deckel von Mannlöchern oder Kataster-Mar- kierungspunkte), wird der gesamte Bilderblock geografisch in einem Koordinatensystem positioniert. Die sich daraus er- nales (I2) et transversales (I3) selon la norme SN 640 520a[4] . Ces méthodes, onéreuses en raison de la multiplicité et de la haute technologie des appareils embarqués, mesurent le relief de la chaussée à l’aide de profils en travers représentant un échantillonnage de celui-ci. Grâce à des progrès récents, les techniques de mesure par photogrammétrie peuvent venir compléter ces méthodes par une mesure en continu. L’indicateur d’exactitude des niveaux, servant à qualifier la planéité de la route, semble ne pas être suffisamment ex- ploité. L’absence d’outils informatiques lors de sa définition dans la norme SN 640 520a, en 1977, peut être une des rai- sons de cette négligence. Or, avec les instruments actuels de mesure des revêtements et nos capacités informatiques, cet indicateur pourrait être revalorisé et optimisé. En milieu urbain, les systèmes automatisés, dont le position- nement est dépendant d’antennes GNSS, sont péjorés par le manque de disponibilité des satellites dont le signal est bien souvent obstrué par les constructions. La photogrammétrie, pouvant être utilisée sans ces instruments de positionnement, permet de référencer géographiquement les mesures à l’aide de quelques points de repère au sol (points de calage). En positionnant mieux les relevés, leur comparaison entre diffé- rentes époques, ainsi que leur superposition cartographique avec d’autres données du territoire, sont facilitées. La photogrammétrie La photogrammétrie est une technique de mesure tridimen- sionnelle à partir de photographies[5] . Elle a été utilisée dès l’invention de la photographie au 19e siècle, notamment pour l’établissement des cartes topographiques. De nos jours, son résultat le plus connu dans un large public est l’orthophoto (images aériennes rectifiées, assemblées et géolocalisées) que nous pouvons consulter dans tous nos guichets cartogra- phiques (géoportails). Ce procédé, à l’origine particulièrement coûteux, s’est très largement démocratisé durant les dernières années grâce au développement d’appareils photo numériques grand public de haute qualité, d’algorithmes et de logiciels de plus en plus effi- caces et de capacités informatiques en constante évolution. Techniquement parlant, l’objet mesuré doit apparaître sur plu- sieurs images à la fois. Le procédé de calcul consiste à assem- bler les images par reconnaissance automatique d’éléments visibles sur plusieurs images (au même titre qu’il est possible d’assembler des images pour en créer un panorama). À l’aide de quelques points de calage visibles dans les images (objets dont les coordonnées tridimensionnelles sont connues tels que des couvercles de chambre ou des repères cadastraux), tout le bloc d’images est positionné géographiquement dans un système de coordonnées. Les produits en résultant sont ainsi parfaitement géolocalisés et superposables à d’autres données. Dès le moment où la position et l’orientation des images sont connues, il est possible de générer un modèle numérique de surface (MNS) par intersection spatiale entre les images. Ensuite, grâce au MNS, les images sont redressées en tenant compte de la forme du terrain pour, finalement, en tirer une orthophoto. FACHARTIKEL ARTICLES TECHNIQUES 19

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