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VSS_1_2_2016

Paletten und Behälter über Schächte mit Liften ins System eingespeist oder diesem entnommen werden. In den städti- schen Zentren verteilt CST die Güter an ihren Bestimmungsort mit gebündelten Fahrten in umweltfreundlichen, leisen und kleinen Fahrzeugen. «Das wird die Logistikwelt auf den Kopf stellen», ist der ehemalige Postmanager Sutterlüti überzeugt. Heute lohnt es sich nämlich nicht, für wenige Paletten einen Lastwagen loszuschicken. Der Transport zahlt sich erst aus, wenn genügend Waren beisammen sind. Mit Cargo sous ter- rain wäre dies schon bei geringeren Mengen der Fall. «Man kann ständig rüsten und liefern», so Sutterlüti im «Tagesan- zeiger». Dadurch brauchten die Detailhandels­ läden weniger Lagerflächen an ihren teuren Standorten in den Städten. Dasselbe gilt für die Betriebszentralen. Ausserdem sollen die Schweizer Strassen und Schienen entlastet werden. Alleine für Coop würden dadurch für Lieferungen in die Stadt Zürich täglich etwa 200 LKW-Fahrten entfallen. Die Inbetriebnahme der ersten Teilstrecke Härkingen/ Nieder­ bipp bis Zürich ist im Jahr 2030 vorgesehen. Danach soll CST stufenweise zu einem gesamtschweizerischen Netz ausgebaut werden, in dem sich Güter an jedem beliebigen Punkt einspeisen und an jeden beliebigen Ort, von Genf bis St. Gallen und von Basel bis Luzern, transportieren lassen. 3,553 Milliarden Franken für die erste Etappe Zuvor braucht es aber gewaltige Investitionen: Für die erste Etappe des Systems wird ein Aufwand von 3,553 Milliarden Franken veranschlagt. Den Löwenanteil machen 2,518 Milli- arden für den Tunnel aus, gefolgt von 410 Millionen für die Fahrzeuge, 344 Millionen für die Hubs und 282 Millionen für die Planung. Finanziert werden soll das Projekt durch die Wirtschaft. Die Gründung einer entsprechenden Aktiengesell- schaft ist noch für dieses Jahr vorgesehen. Mittun sollen unter anderen die Partner, die heute im Verein Cargo sous terrain organisiert sind. Gemäss den Promotoren soll die erste Etappe nach einem zweijährigen Probebetrieb 2030 in Betrieb gehen. 5 | Cargo-sous-terrain- Fahrzeuge transportieren Waren durch den Tunnel. 5 | Les véhicules Cargo sous terrain transportent les marchandises dans le tunnel. des monte-charges verticaux, de façon totalement automatique, au niveau des points d’accès (hubs), situés aux points névral- giques pour la logistique en Suisse, comme p.ex. Spreitenbach et Härkingen. Dans les centres villes, CST distribuera les marchan- dises vers leur lieu de destination de façon coordonnée, au moyen de petits véhicules silencieux et écologiques. «Cela va bouleverser l’univers logistique»: M. Sutterlüti, ancien dirigeant à La Poste, en est convaincu. Aujourd’hui, cela ne vaut en effet pas la peine de faire circuler un camion pour quelques palettes. Le transport ne se révèle payant que si l’on réunit suffisamment de marchandises. Avec Cargo sous terrain, ce serait déjà le cas avec de faibles quan- tités. «On peut charger et livrer en permanence», a déclaré Sut- terlüti dans le «Tagesanzeiger». Ainsi, les magasins de commerce de détail auraient besoin de moins de surfaces d’entreposage sur leurs sites coûteux dans les villes. Il en va de même pour les cen- trales d’exploitation. Par ailleurs, les routes et les voies ferrées suisses seraient délestées. Rien que pour Coop, cela supprimerait chaque jour quelque 200 trajets en camion dans la ville de Zurich. La mise en œuvre du premier tronçon partiel entre Härkin- gen/Niederbipp et Zurich est prévue pour 2030. Par la suite, CST doit être étendu par étapes jusqu’à devenir un réseau suisse global. Les marchandises y seront chargées à n’importe quel point d’entrée et transportées jusqu’à une destination au choix, de Genève à St-Gall et de Bâle à Lucerne. 3,553 milliards de francs pour la première phase Mais des investissements considérables sont requis au préalable: pour la première phase du système, 3,553 milliards de francs sont prévus. La part du lion revient au tunnel (2,518 milliards), suivi par les véhicules (410 millions), les hubs (344 millions) et la planification (282 millions). Le projet doit être financé par l’éco- nomie. La fondation d’une société par actions ad hoc est prévue dans le courant de l’année. Doivent notamment y contribuer les partenaires actuellement organisés au sein de l’association Cargo sous terrain. Selon les promoteurs, la première phase doit entrer en service en 2030, après deux ans d’essais de fonctionnement. FACHARTIKEL ARTICLES TECHNIQUES 43

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