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VSS 10 2015

DE FRDE FR EDITORIAL AVANT-PROPOS 5 VSS-Forschungspaket schliesst Wissenslücken beim Brückenunterhalt Die Schweiz ist ein Brückenland. Allein auf dem National- strassennetz, also einem kleinen Teil aller Strassen, gibt es rund 3400 Brücken – rund zwei pro Kilometer. Die Lebens- dauer der meisten Brücken ist auf hundert Jahre angelegt; viele sind nun in ihrer zweiten Lebenshälfte angelangt. Gleichzeitig hat sich der Verkehr in den letzten 50 Jahren gut verfünffacht. Bis 2030 ist mit einer Zunahme von wei- teren 15 bis 30 Prozent zu rechen. Das bringt eine ganze Brückengeneration an ihre Grenzen, zumal über ein Drittel der Brücken im Schweizer Strassennetz nach Berechnungen und Normen der 1950er-Jahre gebaut wurden. Doch die sind längst überholt. Deshalb müssen die Brücken regelmässig kontrolliert und, wo es notwendig ist, auch saniert werden. Brückensanierungen sind aber eine sehr kostspielige An- gelegenheit. Ein Quadratmeter Brücke zu sanieren, ist rund 20 Mal teurer als einen Quadratmeter normale Strasse. Hunderte Millionen Franken verschlingen Sanierung und Unterhalt von Brücken jährlich – bis zu einem Drittel der gesamten Aufwendungen von rund 1,2 Milliarden für den Unterhalt des Nationalstrassennetzes. Die Überwachung der Brücken ist nicht nur vom Sicher- heitsaspekt her wichtig, sondern hilft auch Kosten zu sparen. Wenn beispielsweise Chlorid vom Streusalz in den Beton eindringt, korrodieren die Stahlverstärkungen im Innern der Brücke schneller. Wird der Schaden nicht rasch behoben, nimmt er exponentiell zu. Die Kosten explodieren. Grosse Bedeutung haben in diesem Zusammenhang die Abdichtungssysteme und bitumenhaltige Schichten auf Brücken, denn sie schützen einerseits die Bauwerke gegen frühzeitiges Auftreten von Schäden und gewährleisten ande- rerseits Verkehrssicherheit und Fahrkomfort. Gerade in die- sem Bereich bestanden aber Lücken im Wissensstand und in den Normen. Deshalb hat die zuständige VSS-Kommission ein umfassendes Forschungspaket lanciert. Jetzt liegen die Ergebnisse vor – mit zum Teil beachtlichen Resultaten, wie Sie im Schwerpunktthema dieser Ausgabe lesen können. Ich wünsche Ihnen eine spannende Lektüre. Le paquet de projets comble le déficit de connaissances dans le domaine de l’entretien des ponts La Suisse est un pays de ponts. Rien que sur le réseau des routes nationales, c’est-à-dire sur une petite partie seulement des routes, il existe environ 3400 ponts – soit à peu près deux par kilomètre. La durée de vie de la plupart des ponts est de cent ans; à présent, beaucoup d’entre eux se situent dans la seconde moitié de leur existence. Parallèlement, le trafic a été plus que quintuplé lors des 50 dernières années. D’ici 2030, on s’attend à une augmentation de 15 à 30 % sup- plémentaires. Cela pousse toute une génération de ponts aux limites de leurs capacités, d’autant qu’un tiers des ponts du réseau routier suisse ont été construits selon des calculs et des normes des années 50 – largement dépassés aujourd’hui. Voilà pourquoi les ponts doivent être régulièrement contrôlés et le cas échéant rénovés. Mais la rénovation des ponts est une opération très onéreuse. Rénover un mètre carré de pont coûte environ 20 fois plus cher que rénover un mètre carré de route normale. Chaque année, la rénovation et l’entretien des ponts engloutissent des centaines de millions de francs – jusqu’à un tiers des dépenses consacrées à l’entretien du réseau des routes natio- nales, qui s’élèvent à quelque 1,2 milliard. La surveillance des ponts n’est pas seulement importante du point de vue de la sécurité – elle permet aussi d’économiser des coûts. Si par exemple le chlorure des sels de déneigement pénètre dans le béton, les renforts en acier se corrodent plus vite à l’intérieur des ponts. Si les dommages ne sont pas rapi- dement réparés, ils augmentent de façon exponentielle. Les coûts explosent. Dans ce contexte, les systèmes d’étanchéité et les couches bitumineuses mise en œuvre sur les ponts revêtent donc une grande importance, car d’une part ils protègent les ouvrages de la survenue précoce des dommages, et d’autre part ils garantissent la sécurité du trafic et le confort de circulation. Dans ce domaine, on a constaté des lacunes dans les connais- sances et dans les normes. C’est pourquoi la commission res- ponsable de la VSS a lancé un vaste paquet de projets. Nous disposons à présent des résultats – avec parfois des enseigne- ments significatifs, comme vous pourrez le découvrir dans le grand dossier traité dans ce numéro. Je vous souhaite une agréable lecture. Rolf Leeb | Redaktor/Rédacteur VSS

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