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VSS 5 2016

DE FR DE FR EDITORIAL AVANT-PROPOS 5 Den Strassenbau endlich als Hightech anerkennen! Bauingenieure sind gefragte Fachleute – mit einem leichten Berufseinstieg: Der Anteil an stellensuchenden Neuabsolven­ ten ist über die Jahre hinweg konstant marginal und schwankt zwischen 0 % und 3 % – sogar in konjunkturschwachen Zeiten. Auf den ersten Blick also optimale Voraussetzungen für eine Studienwahl. Doch auf den zweiten Blick präsentiert sich die Situation nicht mehr ganz so rosig. Das Studienangebot für Bauingenieure an den ETH, insbesondere im Bereich des Verkehrswegebaus, wird seit Jahren reduziert. Strassenbau ist an den Technischen Hochschulen nicht mehr «sexy» und erst recht keine Disziplin, mit der die Hochschulen im Wettbewerb um internationale Rankings punkten können. Strassenbau – so eine weit verbreitete Meinung – ist Lowtech, ein Bereich, der seit Jahrzehnten kaum nennenswerte Innova­ tionen hervorbrachte. Dementsprechend unattraktiv präsen­ tiert sich heute das Berufsbild des Strassenbau-Ingenieurs. Mit gravierenden Folgen: In der ganzen Schweiz suchen die Inge­ nieurbüros nach qualifizierten Fachleuten, die vielfach nur noch im Ausland zu finden sind. Kommt hinzu, dass Medienberichte über Dumpinglöhne in der Branche nicht eben zu einer Verbesserung der Situation beitragen. Doch der Strassenbau ist – leider von vielen unbemerkt – längst zur Hightech-Disziplin geworden. Heute haben wir im Strassenbau viel mehr Möglichkeiten als noch vor 20 Jahren. Andere Nationen haben dies längst bemerkt und dem «Innovationsstandort Schweiz» in diesem Bereich den Rang abgelaufen. Für Länder wie Holland, Schweden oder Japan wird die Strasse multifunktional. Sie soll dereinst Energie gewinnen und Lärm absorbieren, sich selbst ent­ eisen, Regenwasser speichern und reinigen oder CO2 spei­ chern und das Stadtklima regulieren. Die Liste von Projekten, die zurzeit weltweit in der Testphase sind, liesse sich noch beliebig fortsetzen. Und die Schweiz: Sie wartet oft, bis andere etwas entwickelt haben und übernimmt es dann. Es ist also an der Zeit, dass wir wegkommen vom reinen Denken, dass die Strasse nur ein Belag für den Verkehr ist. Sie kann auch zahlreiche Nutzen ha­ ben, wenn niemand drauf fährt. Deshalb muss die Forschung in diesem Bereich in der Schweiz nicht abgebaut, sondern aus­ gebaut werden. Die Berner Fachhochschule hat dies erkannt und mit der Verstärkung im Bereich Verkehrswegebau einen ersten Schritt in die richtige Richtung gemacht. Damit das Be­ rufsbild des Bauingenieurs endlich aufgewertet wird – und die Schweiz in diesem Bereich nicht komplett den internationalen Anschluss verpasst. Reconnaître enfin la construction routière comme une discipline high-tech! Les ingénieurs civils sont des professionnels très demandés, pour qui il est facile d’entrer dans la vie professionnelle: la part des nouveaux diplômés à la recherche d’un emploi reste marginale au fil des ans, oscillant entre 0 % et 3 % – même en période de conjoncture morose. À première vue, ce sont donc des conditions optimales pour le choix d’une discipline. Pourtant, la situation n’est plus aussi radieuse. L’offre d’ensei­ gnement pour les ingénieurs civils dans les EPF diminue d’année en année, notamment dans le domaine de la construc­ tion des infrastructures de transport. La construction routière n’est plus «sexy» dans les hautes écoles spécialisées – et c’est encore moins une discipline qui permet aux hautes écoles de gagner des points dans la compétition internationale. Selon l’opinion générale, la construction routière est low-tech, c’est un secteur qui n’a guère connu d’innovations notables depuis des décennies. Le métier d’ingénieur civil a donc une image bien peu séduisante. Les conséquences sont graves: dans toute la Suisse, les bureaux d’ingénieurs sont à la recherche de professionnels qualifiés, que l’on ne trouve généralement plus qu’à l’étranger. De plus, les comptes rendus dans les médias sur le dumping salarial dans le secteur ne contribuent pas particuliè­ rement à améliorer la situation. Pourtant, la construction routière est devenue depuis long­ temps une discipline high-tech, même si beaucoup ne le perçoivent hélas pas ainsi. Aujourd’hui, nous avons beaucoup plus de possibilités dans le domaine de la construction rou­ tière qu’il y a seulement 20 ans. D’autres pays l’ont compris depuis bien longtemps et ont supplanté le «pôle d’innovation suisse» dans ce domaine. Pour des pays comme la Hollande, la Suède ou le Japon, la route est multifonctionnelle. Elle doit un jour produire de l’énergie et absorber le bruit, se dégivrer elle-même, collecter et purifier l’eau de pluie ou accumuler le CO2 et réguler le climat urbain. La liste des projets qui sont en cours de test à l’échelle mondiale peut être allongée à loisir. Quant à la Suisse, elle attend souvent que d’autres aient déve­ loppé quelque chose et puis l’adopte. Il est grand temps que nous cessions de penser que la route n’est qu’un revêtement pour la circulation. Elle peut aussi avoir de nombreuses uti­ lités si personne ne l’emprunte. Voilà pourquoi la recherche dans ce domaine ne doit pas être réduite en Suisse, mais déve­ loppée. La Haute École spécialisée bernoise l’a compris et a fait un premier pas dans la bonne direction en renforçant son offre dans le domaine de la construction des infrastructures de transport. Pour que l’image du métier d’ingénieur civil soit enfin revalorisée – et que la Suisse ne rate pas complètement le coche à l’échelle internationale. Rolf Leeb | Redaktor/Rédacteur VSS

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