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VSS 7-8 2016

Mehr Kompetenz in der Fuss- und Veloverkehrsplanung Plus de compétence dans la planification du trafic piéton et cycliste Fuss- und Veloverkehrsplanung ist komple­ xer als gemeinhin angenommen, weil es viele sehr unterschiedliche Bedürfnisse zu berücksichtigen gibt. Die Kompetenzvermitt­ lung in diesem Bereich ist unterentwickelt, wie eine Studie des Bundesamtes für Strassen zur Bildungslandschaft Langsam­ verkehr ergab. Aufgrund der Studie wurde ein Ausbildungskonzept für die Hochschulen entwickelt. In der Weiterbildung haben die Hochschule Rapperswil (HSR) und der VSS gemeinsam den Zertifikatskurs «Fuss-und Radverkehr» aufgebaut. An der HSR hat das Kompetenzzentrum Fuss- und Veloverkehr seinen Betrieb aufgenommen, der auch Weiterbildungsaufgaben umfasst. La planification du trafic piéton et cycliste est plus complexe qu’on ne le croit car il faut tenir compte d’un grand nombre de besoins très dif­ férents. La transmission de compétence dans ce domaine n’est pas très développée, comme le montre une étude de l’Office fédéral des routes sur l’offre de formation en matière de mobilité douce. Cette étude a donné naissance à un concept de formation pour les hautes écoles. Dans le programme de formation conti­ nue, la haute école technique de Rapperswil (HRS) et la VSS ont créé en coopération le cer­ tificat «trafic piéton et cycliste». À la HSR, le centre de compétence Trafic piéton et cycliste a démarré son activité qui comprend égale­ ment des missions de formation continue. Der Fuss- und Velover- kehr hat in den Köpfen der Planenden lange Zeit eine untergeord- nete Rolle gespielt. Das ist zumindest im Hin- blick auf die Verteilung der zurückgelegten Wege unverständlich, denn die Hälfte aller Wegetappen werden in der Schweiz zufuss oder mit dem Velo zurückgelegt (45 % zu Fuss, 5 % per Velo)1) . Die Gründe für diese Vernachlässigung sind vielfältig und liegen sowohl auf politischer und institutioneller als auch auf planerischer Ebene. Mit dem Leitbild Langsamverkehr (2002)2) wurde von Seiten des Bundes erstmals propagiert, dass der Fuss- und Veloverkehr mittelfristig denselben Status wie der öffentliche und der motorisierte Verkehr erreichen sollen. Von dieser Zielsetzung sind wir 14 Jahre später immer noch weit entfernt, auch wenn es auf allen Planungsebenen Bemü- hungen gibt, die Belange des Fuss- und Veloverkehrs besser Pendant longtemps, le trafic piéton et cycliste n’a joué qu’un rôle se- condaire chez les plani- ficateurs. Cela est plutôt incompréhensible au vu de la répartition des tra- jets parcourus, car la moitié des déplacements en Suisse se fait à pied ou à vélo (45 % à pied et 5 % à vélo)1) . Les raisons de cette négligence sont nombreuses et relèvent tant du poli- tique que des institutions et de la planification. Avec son Plan directeur de locomotion douce (2002)2) , la Confédération a propagé pour la première fois l’idée que le trafic piéton et cycliste devait avoir à moyen terme le même statut que les transports publics et le trafic individuel motorisé. Quatorze ans plus tard, nous sommes encore bien loin de cet objectif même si aux niveaux de la planification, des efforts sont entrepris visant à mieux tenir compte des exigences du trafic piéton et cycliste. On a assisté une meilleure prise de DE VON PROF. KLAUS ZWEIBRÜCKEN Dipl.-Ing. Raum- und Umweltplanung Dozent für Verkehrsplanung an der Hochschule Rapperswil VON MARC LAUBE Dipl. Ing ETH/SVI, Geschäftsführer Transcon AG in Zollikon 1) Mobilität in der Schweiz, Bern 2012 2) Leitbild Langsamverkehr, Bern 2002 1) Mobilité en Suisse, Berne 2012 2) Plan directeur de locomotion douce, Berne 2002 FACHARTIKEL ARTICLES TECHNIQUES 28 STRASSE UND VERKEHR NR. 7-8, JULI-AUGUST 2016 ROUTE ET TRAFIC N o 7-8, JUILLET-AOÛT 2016

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