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VSS 5

Schaumbitumen, denn aufgeschäumtes Bitumen kann einfa- cher mit warmen Gesteinen vermischt werden. Das Grundprinzip zum Erzeugen von Schaumbitumen ist so einfach wie genial: Kaltes Wasser wird in den ca. 150°C heis- sen Bitumenstrom eingedüst. Das Wasser wird sofort über den Siedepunkt erhitzt und verdampft teilweise. Es entsteht ein Gemisch aus Wasserdampf, Wasser und Bitumen. Dieses Gemisch wird in den Asphalt-Mischer eingedüst. Der Einsatz von Schaumbitumen erlaubt es, die Temperatur des Gesteins – und damit auch des Asphalts – ohne Qualitätseinbussen um ca. 60°C abzusenken. Mit diesem Verfahren wird das Misch- gut gewissermassen geschmeidiger als konventioneller Heissasphalt, was den Einbau und die Verdichtung bei deut- lich tieferen Temperaturen erst möglich macht. Zwar ist die Herstellung von Niedertemperatur-Asphalt mit dem Schaum- bitumenverfahren anspruchsvoller und damit aufwendiger als jene von «normalem» Heissmischgut. Doch die ökologischen und energetischen Vorteile kompensieren dies. Die Verfahren, um Niedertemperatur-Asphalte herzustellen und einzubauen, stammen oft von industriellen Entwick- lungen ab. «Deshalb braucht es Forschungsarbeiten, damit diese Niedertemperatur-Asphalt-Technologien validiert und gefördert werden können», sagte Nicolas Bueche von Nibuxs, einer Firma, die spezialisierte Dienstleistungen in den Be- reichen Strassenbau und Flughafentechnik anbietet. Er hat im Rahmen eines Forschungsprojekts mit verschiedenen Analysemethoden die einzelnen Technologien bei den Niedertemperatur-Asphalten verglichen und die Resultate an der VSS-Fachtagung in Olten vorgestellt. Umfangreiches Forschungspaket PLANET Um eine bessere und optimierte Nutzung von Niedertempe- ratur-Asphalten zu erlangen, hatte das ASTRA auf Vorschlag des VSS eine erste Studie finanziert. Diese Studie machte es möglich, einen kompletten Stand der Technik auf dem Gebiet der Niedertemperatur-Asphalte zu etablieren und die detaillierten Bedürfnisse im Bereich der Forschung zu definieren. Schlussendlich konnten die Grundlagen für ein umfangreiches Forschungspaket mit dem Namen PLANET festgelegt werden. Das Projekt PLANET (Potentiel et Analyse des Enrobés Tièdes) ist ein Forschungspaket aus sieben Ein- zelprojekten. Das Ziel ist es, eine wissenschaftliche und tech- nische Basis für die Förderung und weitgehende Nutzung von Niedertemperatur-Asphalten in der Schweiz zu bestimmen, um die energetische und ökologische Belastung zu mindern. Dazu wird eine vollständige Auswertung durchgeführt, unter Berücksichtigung der Ausrüstungen (Asphaltmischwerke, Einbaumaschinen usw.), Baustellen- (Grösse) und Bean- spruchungseigenschaften (Klima, Verkehr). Das Projekt soll schlussendlich dazu führen, die Eigenschaften und Ansprü- che für eine optimale Nutzung von Niedertemperatur-Asphal- ten zu bestimmen. Das Projekt startete im Juni 2011 und soll in diesem Jahr abgeschlossen werden. Erste Resultate wurden an der VSS-Fachtagung in Olten be- reits vorgestellt – mit durchaus verheissungsvollen Perspek- tiven. Prof. Dumont jedenfalls ist überzeugt: «Niedertempera- turasphalte sind – vor allem auch im Hinblick auf eine nach- une méthode souvent employée a consisté à mettre en œuvre de la «mousse de bitume», qu’il est plus facile de mélanger à des minéraux chauds. Pour fabriquer de la mousse de bitume, le principe de base est aussi simple que génial: on injecte de l’eau froide dans le flux de bitume échauffé à env. 150°C. L’eau est immédiate- ment chauffée au-delà de son point d’ébullition et s’évapore partiellement, produisant un mélange de vapeur d’eau, d’eau et de bitume. Ce mélange est injecté dans le malaxeur de mélange bitumineux. L’utilisation de mousse de bitume per- met d’abaisser d’env. 60°C la température des minéraux – et donc aussi de l’enrobé – sans altération de la qualité. Avec ce procédé, l’enrobé devient en quelque sorte plus malléable que l’enrobé conventionnel à chaud, ce qui rend possible la mise en œuvre et le compactage à des températures nettement plus faibles. Certes, la fabrication de mélange bitumineux tiède par le procédé de mousse de bitume est plus exigeante et donc plus complexe que celle des enrobés à chaud «normaux». Mais les avantages écologiques et énergétiques compensent cet inconvénient. Les procédés permettant de fabriquer et de mettre en œuvre les enrobés tièdes proviennent souvent de développements industriels. «C’est pourquoi des travaux de recherche sont nécessaires pour valider et promouvoir ces technologies de mélange bitumineux tièdes», a déclaré Nicolas Bueche, de Nibuxs, une société qui propose des prestations de service spécialisées dans le domaine de la construction routière et de la technique aéroportuaire. Dans le cadre d’un projet de recherche, il a comparé les différentes technologies de fabri- cation d’enrobés tièdes au moyen de différentes méthodes d’analyse, et en a présenté les résultats lors de la journée d’étude VSS organisée à Olten. Un vaste programme de recherche: PLANET Afin d’obtenir une meilleure utilisation et une mise en œuvre optimisée des enrobés tièdes, l’OFROU avait financé une première étude, sur proposition de la VSS. Cette étude a permis d’établir de manière exhaustive l’état de la technique dans le domaine des enrobés tièdes, et de définir les besoins précis à satisfaire en matière de recherche. Enfin, il a permis de déterminer les bases d’un vaste programme de recherche appelé PLANET. Le projet PLANET (PotentieL et ANalyse des Enrobés Tièdes) est un programme se composant de sept projets individuels. Il vise à établir une base scientifique et technique pour promouvoir et utiliser largement les enrobés tièdes en Suisse, afin de réduire la consommation énergétique et l’impact écologique. À cet effet, une évaluation complète est réalisée, en tenant compte des équipements (centrales d’en- robage, machines de mise en œuvre, etc.), des chantiers (de leur taille) et des contraintes (climat, trafic). Au final, ce projet doit permettre de déterminer les propriétés et les exigences pour une utilisation optimale des enrobés tièdes. Lancé en juin 2011, il doit être achevé avant la fin de l’année. Les premiers résultats ont déjà été présentés lors de la jour- née d’étude VSS à Olten – avec des perspectives tout à fait prometteuses. En tous cas, le Prof. Dumont en est convaincu: «Les enrobés tièdes sont une promesse pour l’avenir – notam- fachartikel articles technique 23

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