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VSS 4 2015

Wo mussten Kompromisse gemacht werden? Bei der Anwendung der mobilen Warntafeln, den Anprall- dämpfern, bei den Aufhaltestufen und den Fahrstreifenbreiten. Beispiel Miniguard: Eigentlich sind sie nicht mehr State of the Art bezüglich Sicherheit. Trotzdem lässt man sie weiterhin unbeschränkt zu, weil die Werkhöfe noch voll damit sind. Wieso hat man hier nicht eine Frist gesetzt, bis wann sie ersetzt werden müssen? Hier musste ein Kompromiss eingegangen werden. Die Kom- mission hat entschieden, mit Minimalwerten den heutigen Standard noch zuzulassen und mit Sollwerten das Ziel aufzu- zeigen. Da die Norm in zehn Jahren wieder überarbeitet wer- den muss, können dann die Sollwerte als Minimalwert einge- setzt werden. Zudem soll den Werkhöfen gezeigt werden, auf welche Werte sie bei Neuanschaffungen achten sollen. Beispiel Andreas-Schwellen: Studien und Forschungen belegen, dass sie die Verkehrssicherheit massiv erhöhen. Trotzdem gibt es nur eine Empfehlung, sie einzusetzen. Reicht das? Es gibt nicht nur eine Empfehlung. Wenn mobile Warntafeln eingesetzt werden, sind Warnschwellen auszulegen. Die Sicherheit des Unterhalts- personals wird somit erhöht. Bei einigen Gebietseinhei- ten sind die Warnschwellen schon heute regelmässig im Einsatz. Viele Empfehlungen der Norm erfordern zum Teil Neuanschaffungen von Signalisationsanlagen. Werden damit die Stras- seneigentümer finanziell nicht überfordert? Nein, die Neuanschaffungen können zeitlich geplant und über mehrere Jahre getätigt werden. Die Verbreiterung der Fahrbahn in Baustellen ist eine der markantesten Neuerungen der Norm. Trotzdem steht in der Norm der Passus, «in der Regel» sei diese Neue- rung zu beachten. Befürchten Sie nicht, dass dies viele Bauherren veranlassen wird, von breiteren Fahrbahnen abzusehen? Nein, weil breitere Fahrbahnen die Sicherheit erhöhen, wer- den sie, wo es nur möglich ist, angewendet. Der Passus «in der Regel» ist für enge Querschnitte – wie bei Brückenpfeilern, Stützmauern usw. – eingeführt worden. Zudem bedarf die Un- terschreitung der schriftlichen Bewilligung der zuständigen Behörde. Wie steht die Schweiz im Vergleich mit dem Ausland mit dieser neuen Norm da? Mit der neuen Norm dürfte die Schweiz im Vergleich zum Ausland in der Spitzengruppe vertreten sein. Interview: Rolf Leeb Où a-t-il fallu faire des compromis? Au niveau de l’utilisation des panneaux d’avertissement mo- biles, des amortisseurs de chocs, des niveaux de retenue et des largeurs des voies de circulation. Prenons l’exemple de Minigard: en réalité, ce ne sont plus des dispositifs de pointe en matière de sécurité. Malgré tout, on continue de les autoriser sans restrictions car les centres d’entretien en ont encore à foison. Pourquoi n’a-t-on pas fixé une date-butoir pour les remplacer? Surcepoint,ilafallufaireuncompromis.Lacommissionadécidé d’autoriser encore les standards actuels, avec des valeurs mini- males, et de spécifier l’objectif au moyen de valeurs de consigne. Comme la norme devra être de nouveau révisée dans 10 ans, les valeurs de consigne pourront alors être utilisées comme valeurs minimales. De plus, il s’agit d’indiquer aux centres d’entretien quelles valeurs ils doivent prendre en compte pour l’achat de nouveaux équipements. Concernant «nattes Andreas», les études et les travaux de recherche ont montré qu’ils accroissent considérablement la sécurité. Pourtant, on ne trouve qu’une recommanda- tion à les utiliser. Cela est-il suffisant? Il n’y a pas seulement une re- commandation. Quand des pan- neaux d’avertissement mobiles sont utilisés, il faut poser des bandes de ralentissement. Cela augmente la sécurité du person- nel d’entretien. Certaines unités territoriales utilisent déjà régu- lièrement les seuils d’alerte. Beaucoup de recomman- dations formulées exigent l’acquisition de nouvelles installations de signalisation? Est-ce que cela n’est pas une charge financière excessive pour les propriétaires de route? Non, car ces nouvelles acquisitions peuvent être étalées dans le temps et planifiées sur plusieurs années. L’élargissement de la voie de circulation sur les chantiers est l’une des nouveautés majeures de la norme. Cepen- dant, la norme stipule que cette nouveauté doit être res- pectée «en règle générale». Ne craignez-vous pas que cela incite de nombreux maîtres d’ouvrage à y renoncer? Non, car les voies de circulation plus larges augmentent la sécu- rité quand elles sont mises en œuvre, là où cela est possible. La mention «en règle générale» a été introduite pour les sections étroites – au niveau des piliers de pont, des murs de soutène- ment, etc. Par ailleurs, la mise en œuvre de largeurs inférieures aux prescriptions requiert une autorisation écrite de la part de l’autorité compétente Avec cette norme, où se situe la Suisse en comparaison internationale? Cette nouvelle norme devrait placer la Suisse dans le groupe de tête à l’échelle internationale. Mit der neuen Norm dürfte die Schweiz im Vergleich zum Ausland in der Spitzengruppe vertreten sein. “ ” THEMA | THÈME | 25

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