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VSS 3

en mobilité. Quelles sont les nouvelles habitudes? Quels facteurs déterminent les choix individuels? Cette thématique inclut tant l’étude de l’évolution de la mobilité des individus (voir ci-des- sous «Révolution dans la mobilité») que des aspects connexes liés à la planification urbaine ou l’utilisation du territoire, ou encore la prédiction de l’acceptation pour un nouveau type de système de transport ou une nouvelle technologie de véhicules. Ci-dessous trois exemples de recherches qui reflètent la diversité des travaux menés par TraCE autour des trois axes principaux. Révolution dans la mobilité Nos villes évoluent, notre mobilité aussi. Comment? Une étude menée par le Laboratoire de sociologie urbaine de l’EPFL et l’Observatoire Universitaire de la Mobilité de l’UNIGE a révélé que les actifs urbains ne sont plus fidèles à un unique mode de transport mais qu’ils les combinent désormais au gré de leurs déplacements. Du coup, l’usage de la voiture diminue au profit des transports publics, des deux-roues ou de la marche. L’étude a été dirigée par Vincent Kaufmann (LASUR) et coor- donnée par le Centre de Transport de l’EPFL. Elle a été financée par les cantons de Vaud et de Genève, la Ville de Lausanne, l’agglomération d’Yverdon et les Transports publics lausannois et genevois. Pour comprendre ce qui détermine le choix d’un mode de transport, les chercheurs ont examiné trois grandes agglomérations, Genève, Lausanne et Berne, ainsi qu’une ville moyenne, Yverdon-les-Bains. Sur la base d’un sondage réalisé auprès de 2500 actifs motorisés, ils ont mesuré les évolutions majeures entre 1994 et 2011. Dans les années 1990, en Suisse Romande, la mobilité s’arti- culait surtout autour de la voiture. Aujourd’hui, les citadins actifs choisissent en fonction du contexte ou de la destination. La majorité possède un abonnement de transports publics (TP) et un deux-roues (motorisé ou non). Les disparités entre les agglomérations étudiées sont toutefois importantes. La voiture est reléguée au profit des transports en commun. A Genève et Lausanne, alors qu’en 1994 seul un tiers de l’échantillon utili- sait fréquemment les TP (soit plus de deux fois par semaine), ils sont aujourd’hui près de la moitié. Les scientifiques ont analysé nombre de facteurs pour expli- quer ces changements de comportements: augmentation du trafic, restrictions de l’offre de stationnement, amélioration de ausgelasteten Strassennetzen in grossem Massstab durch eine realistische Darstellung der Verkehrsdynamik und der Flüsse bei den verschiedenen Verkehrsarten. DiedritteAchsebefasstsichmitdemMobilitätsverhalten,d. h.mit der Erforschung der Nachfrage an Verkehr und Mobilität. Welche neuen Gewohnheiten gibt es? Welche Faktoren bestimmen die einzelnen getroffenen Wahlen? Diese Thematik beinhaltet so- wohl das Studium der Entwicklung der Mobilität der einzelnen Individuen (siehe unten «Revolution in der Mobilität») als auch die damit zusammenhängenden Aspekte der Stadtplanung, der Geländenutzung oder der Prognosen der Akzeptanz für eine neue Art von Transportsystemen oder eine neue Fahrzeugtechnologie. Im Folgenden sind drei Beispiele für Forschung beschrieben, aus denen die Vielfalt der vom TraCE durchgeführten Arbeiten in den drei Hauptbereichen zu ersehen ist. Revolution in der Mobilität Unsere Städte entwickeln sich genauso wie unsere Mobili- tät. Wie geht das vonstatten? Eine vom Labor für städtische Soziologie der EPFL und vom Universitätsobservatorium für Mobilität der Uni Genf durchgeführte Studie ergab, dass die städtischen Verkehrsteilnehmer nicht mehr einem einzigen Verkehrsmittel treu sind, sondern diese je nach ihren Reise- bedürfnissen kombinieren. Aus diesem Grund verringert sich die Nutzung von Autos zugunsten der öffentlichen Verkehrs- mittel, des Zweiradfahrens oder des Zufussgehens. Die Studie wurde von Vincent Kaufmann (LASUR) geleitet und vom Verkehrszentrum der EPFL koordiniert. Sie wurde finan- ziert von den Kantonen Waadt und Genf, der Stadt Lausanne, dem Grossraum Yverdon und den zuständigen Stellen für öffent- lichen Verkehr von Lausanne und Genf. Um zu verstehen, was die Wahl eines Verkehrsmittels bestimmt, haben die Forscher drei grosse Ballungsgebiete (Genf, Lausanne und Bern), sowie die durchschnittliche Stadt Yverdon-les-Bains, untersucht. Auf der Basis einer Befragung von 2500 motorisierten Verkehrsteil- nehmern haben sie die wesentlichen Entwicklungen zwischen 1994 und 2011 gemessen. In den 1990er-Jahren basierte die Mobilität in der französischen Schweiz hauptsächlich auf dem Auto. Heute wählen die Stadtbe- wohner ihr Verkehrsmittel in Abhängigkeit von den Rahmen- bedingungen und dem Zielort. Die meisten Stadtbewohner be- sitzen ein Abo der öffentlichen Verkehrsmittel und ein Zweirad 2 | A Berne, les 5 premières catégories d’adjectifs cités concernant les transports publics sont toutes positives (©LASUR/EPFL). 2 | In Bern sind die 5 ersten Kategorien von zitierten Adjektiven bezüglich der öffentlichen Verkehrsmittel alle positiv (©LASUR/EPFL). thema | thème8 strasseundverkehrNR.3,März2014 routeettraficNo 3,mars2014

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