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VSS 5 2015

DE FRDE FR EDITORIAL | AVANT-PROPOS | 5 Intelligente Mobilität fordert auch den VSS Bis vor Kurzem war es Science-Fiction. Nun sagen Experten: In 20 Jahren sind fahrerlose Autos Standard – vielleicht auch in der Schweiz. Denn seit Mitte Mai fährt in Zürich erstmals ein selbstfahrendes Auto auf Schweizer Strassen. Initiator ist die Swisscom, die mit dem Pilotprojekt praktische Er- fahrungen für die wachsende Digitalisierung sammeln will. Der Bund hat die Tests erst kürzlich für vorgegebene Routen bewilligt. Details lesen Sie auf Seite 45. Zwar experimentiert Google schon seit über fünf Jahren mit fahrerlosen Autos und hat während dieser Zeit bereits über eine Million Fahrzeugkilometer zurückgelegt. Und mitt- lerweile sind auch alle grossen Autokonzerne auf den Zug aufgesprungen. Doch noch sind viele Fragen ungeklärt – vor allem juristische, aber auch sicherheitstechnische. Das selbstfahrende Auto kommuniziert nämlich ständig mit anderen Autos oder mit seiner Umwelt. Ist nur ein Auto dabei, das nicht mit den anderen kommuniziert, reduziert dies die Sicherheit massiv. Bis zu einer vollständigen Abdeckung – auch in Städten – ist es also noch ein weiter Weg. Experten sprechen von 30 oder gar 50 Jahren, zumal die Übergangsphase, in welcher der Faktor Mensch noch stark präsent ist, noch viele Probleme mit sich bringen dürfte. Denn automatisierte Autos können nicht mit herkömmlichen Autos kommunizieren und damit auch nicht die Informationen zu deren Verhalten erhalten. Die intelligente Mobilität wird dennoch zum grossen Mega- thema der Zukunft, zumal die Entwicklung dahin geht, dass die Autos auch mit der gesamten Strasseninfrastruktur (bei- spielsweise Ampeln) kommunizieren. Auf diesen Trend muss sich auch der VSS einlassen. Das fordert zumindest Jürg Röthlisberger im grossen Interview in dieser Ausgabe. Das Normenwerk müsse laut dem ASTRA-Direktor so ausgestaltet sein, dass solche Megatrends frühzeitig oder im besten Fall rechtzeitig abgebildet und übernommen werden könnten. Auch wenn heute noch niemand genau Prognosen machen kann, feststeht: Der technologiegetriebene Wandel eröffnet jenen, welche die Chance packen, gute Perspektiven, den Zauderern dagegen hohe Risiken. Ich wünsche Ihnen eine spannende Lektüre. La mobilité intelligente sollicite aussi la VSS Jusqu’à une période très récente, c’était de la science-fiction. Aujourd’hui, les experts disent que dans 20 ans, les voitures sans conducteur seront la norme – peut-être aussi en Suisse. Depuis la mi-mai, une voiture sans chauffeur roule en effet pour la première fois sur les routes suisses, à Zurich. Swisscom est l’initiatrice de ce projet-pilote et souhaite ainsi acquérir une expérience pratique pour la numérisation croissante. La Confé- dération vient juste d’approuver ces tests, sur des itinéraires bien définis. Pour plus de détails, rendez-vous à la page 45. Google expérimente certes déjà les voitures sans chauffeur depuis plus de cinq ans et a déjà parcouru plus d’un millions de kilomètres avec ces véhicules. Entre-temps, tous les grands groupes automobiles lui ont également emboîté le pas. Mais beaucoup de questions restent encore sans réponse – surtout sur le plan juridique, mais aussi en matière de sécurité. En effet, la voiture sans conducteur est en communication per- manente avec les autres voitures ou avec son environnement. Dans ce contexte, si une seule ne communique pas avec les autres, cela réduit considérablement la sécurité. Nous sommes donc encore loin d’une couverture totale – même dans les villes. Les experts parlent de 30 ans, ou même de 50 ans, d’autant que la phase transitoire, dans laquelle le facteur humain reste très présent, devrait réserver son lot de problèmes. En effet, les voitures automatisées ne peuvent pas communiquer avec les voitures traditionnelles, et ne peuvent donc pas obtenir d’informations sur leur comportement. Cependant, la mobilité intelligente sera la grande tendance du futur, d’autant que l’évolution montre que les voitures devront aussi communiquer avec toute l’infrastructure routière (par exemple avec les feux de circulation). La VSS doit aussi s’enga- ger et suivre cette tendance. C’est du moins ce que demande Jürg Röthlisberger dans le grand entretien que vous retrouve- rez dans ce numéro. Selon le directeur de l’OFROU, le recueil de normes doit être élaboré de manière à pouvoir traiter et intégrer ces grandes tendances précocement ou, dans le meil- leur des cas, en temps utile. Même si personne ne peut faire de pronostic précis aujourd’hui, une chose est claire: la mutation technologique offre de bonnes perspectives à tous ceux qui saisissent cette chance, mais pré- sente en revanche de grands risques pour les indécis. Je vous souhaite une agréable lecture. Rolf Leeb Redaktor/Rédacteur VSS

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