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VSS 1-2

DE FRDE FR editorial | AVANT-PROPOS | 5 Neue Finanzierungsquellen für Gemeindestrassen «Wer nicht hören will, der muss fühlen», lautet ein altes Sprich- wort, das auf viele Lebenssituationen anwendbar ist – auch auf das Erhaltungsmanagement unserer Strassen. Seit Jahren schon warnen die Experten, den Unterhalt nicht zu vernach- lässigen. Denn mit jedem Jahr, das zugewartet wird, steigen die Kosten für zukünftige Generationen. Erhört werden die Warner aber nur dort, wo entsprechende finanzielle Mittel zweckgebunden für den Unterhalt von Strassen zur Verfügung stehen. Bei den Nationalstrassen zum Beispiel. Doch unser Strassennetz besteht zu fast drei Vierteln aus Kantons- und Gemeindestrassen. Und hier präsentiert sich die Situation alles andere als rosig. Im Gegenteil: An der Infra- Tagung in Luzern wurde einmal mehr aufgezeigt, in welchem Dilemma sich viele Kommunen in der Schweiz befinden: Keine Gemeinde kann die Strassengelder erwirtschaften, die sie für den dringend nötigen Unterhalt ihrer Strassen brauchen würde. Logische Konsequenz: Ein ständiger Verteilkampf, in dem die Strassenausgaben Jahr für Jahr in direkter Konkurrenz mit anderen kommunalen Ausgaben stehen. Ein Ausweg aus diesem Dilemma ist nicht einfach. Zuallererst müsste einmal das kommunale Strassennetz integral erfasst werden, um eine fundierte Diskussionsbasis zu haben. Momen- tan diskutieren wir auf der Basis von Netzdaten des Bundes aus dem Jahre 1984! Dann braucht es politische Lobbyarbeit. Strassenunterhalt ist nicht einfach ein notwendiges Übel, das meist nur zu Staus und Behinderungen führt, sondern ein wichtiger Bestandteil für eine funktionierende Infrastruktur. Wer das nicht einsehen will, handelt kurzsichtig und ist unfair gegenüber zukünftigen Generationen, die am Schluss die – viel teurere – Zeche für unsere Versäumnisse zahlen muss. Vor allem aber führt kein Weg an neuen Finanzierungsquellen vorbei. Keine Gemeinde ist imstande, die Ausgaben für den Strassenunterhalt alleine zu stemmen. Deshalb muss sich der Bund künftig an den Unterhaltskosten für Gemeindestrassen beteiligen – am besten über den Nationalstrassenfonds. Wenn nicht rasch neue Finanzierungsquellen für sämtliche Strassen- klassen entwickelt werden, werden wir es in Zukunft wirklich fühlen, wenn wir über löchrige und kaputte Gemeindestrassen fahren. Wir haben es noch in der Hand, dieses zu verhindern. Andere Länder stecken da schon mitten im Schlamassel. Viel- leicht sind Sie schon mal durch ein Berliner Aussenquartier gefahren beziehungsweise geholpert… Ich wünsche Ihnen eine spannende Lektüre. Nouvelles sources de financement pour les routes communales «Qui ne veut écouter en subira les conséquences»: voilà un vieux proverbe applicable à beaucoup de situations de la vie – et aussi à la gestion de l’entretien de nos routes. Depuis déjà des années, les experts nous mettent en garde: il ne faut pas négliger l’entretien. En effet, chaque année perdue augmente les coûts pour les futures générations. Mais les lanceurs d’alerte ne sont entendus que là où des moyens financiers ad hoc sont spécifiquement affectés à l’entretien des routes. Pour les routes nationales, par exemple. Toutefois, notre réseau routier se compose pour près des trois- quarts de routes cantonales et communales. En l’occurrence, la situation est loin d’être rose. Au contraire: lors de la Journée Infra de Lucerne, on a une fois de plus évoqué le dilemme auquel beaucoup de communes font face en Suisse: aucune ne peut réunir les fonds dont elles auraient besoin pour assurer l’entretien de leurs routes, devenu urgent et nécessaire. Consé- quence logique: une bataille constante pour la répartition des moyens, où les dépenses routières sont année après année en concurrence directe avec d’autres dépenses communales. Il n’est pas simple de trouver une issue à ce dilemme. Avant tout, il faudrait faire un relevé intégral du réseau routier com- munal pour disposer d’une solide base de discussion. Actuel- lement, nous discutons sur la base des données de réseau de la Confédération datant de 1984! Ensuite, il faut effectuer un travail de lobbying politique. L’entretien des routes n’est pas juste un mal nécessaire, qui n’entraîne généralement que des embouteillages et des perturbations, mais un élément impor- tant pour disposer d’une infrastructure fonctionnelle. Si l’on refuse de le considérer ainsi, on agit à courte vue et de manière injuste envers les futures générations, qui devront au final payer la note – beaucoup plus élevée – de notre négligence. Enfin et surtout, trouver de nouvelles sources de financement sera incontournable. Aucune commune n’est en mesure de faire face seule aux dépenses d’entretien des routes. C’est pourquoi la Confédération devra à l’avenir participer aux coûts d’entretien des routes communales – au mieux par le fonds dédié aux routes nationales. Si l’on ne trouve pas rapidement de nouvelles sources de financement pour toutes les catégories de roues, nous nous en rendrons vraiment compte à l’avenir, lorsque nous roulerons sur des routes communales défoncées. Nous avons encore le pouvoir de l’empêcher. D’autres pays sont déjà embourbés. Avez-vous déjà roulé, ou plutôt cahoté, dans un quartier périphérique de Berlin… Je vous souhaite une agréable lecture. Rolf Leeb Redaktor/Rédacteur VSS

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